La Photographie dans les collections de l’INA

Le premier magazine télévisé de l’ORTF consacré à la photographie, présenté en alternance par Albert Plécy et Michel Tournier. Les sujets couvrent l’ensemble des champs de la photographie : histoire, analyse de l’image, amateurs, débats… mais aussi des entretiens avec des grands photographes comme Edouard Boubat, William Klein, Sabine Weiss…

Rubrique mensuelle au sein du programme Restez donc avec nous le mardi, vite déprogrammée. Composée de la diffusion d’un reportage, Temps de pose, dont chaque épisode dresse le portrait d’un photographe professionnel méconnu (de presse, de campagne, d’enfants…), suivi d’un entretien avec lui en plateau, puis de recommandations d’évènements, de techniques ou de livres.

Une série consacrée au matériel et aux techniques de la photographie, présentée par Danièle Stefan qui donne ses conseils pour les téléspectateurs. Chaque émission est centrée sur un élément de la photo et en présente les différentes options : l’appareil, les pellicules, les objectifs, la mesure de la lumière, le flash…

Programme hebdomadaire composé de six rubriques : une revue de presse des photos d’actualité, d’un flash-back dans l’histoire de la photo, les actualités concernant les expositions et livres, un portrait de la réalité d’un photographe, un point sur la pratique et un concours amateur. Pierre Dhostel et Jérôme Equer présentent ce magazine spécialisé, qui sera le dernier du genre à la télévision.

L’émission est consacrée aux images, comprenant la vidéo et le cinéma mais aussi la photographie. Elle contient des conseils pratiques pour en maîtriser les outils, que ce soient des présentations d’appareils photo, des astuces de photographes de la région ou bien des visites d’évènements comme la Biennale de l’image de Nancy.

Un rendez-vous hebdomadaire dans lequel des photographes font part de leur travail, leurs recherches dans cette activité artistique à travers une visualisation de leurs œuvres, par exemple Jacqueline Salmon ou Roberto Neumiller.

Films, reportages et entretiens. Ce magazine plonge le téléspectateur dans les coulisses de l’audiovisuel et propose un déchiffrage des images et de leur conception.  12 rubriques portent sur la photographie et notamment les agences photo comme Roger-Viollet et Sipa et des portraits de photographes professionnels de publicité, de mode, de plateau de cinéma mais aussi des grands noms comme Patrice Zachmann ou Georges Bardawil (fondateur du magazine Photo).

Chaque film de la série est centré sur un photographe qui commente en voix-off ses propres planches contacts annotées filmées au banc-titre. On se rend compte du travail préparatoire, des hésitations, des oublis et de la multiplicité des clichés avant le choix final. Un grand nombre de photographes se sont prétés au jeu : Cartier Bresson, Elliott Erwitt, Don MacCullin, Sarah Moon, Nan Goldin, Araki, Duane Michals, Martin Parr, Sophie Calle…

Diffusés jusqu’à l’an 2000 : cent instants figés qui ont construit l’Histoire et marqué le siècle passé. Une équipe de l’agence CAPA a parcouru le monde pour retrouver les témoins des photos emblématiques du XXème siècle et leurs secrets. De Phan Thi Kim Phuc au baiser marital de Lady Di et Charles : on embarque pour un voyage photo-temporel des plus complets.

Cette série en 12 modules du programme Galilée, propose une galerie de portraits des principaux représentants de la photographie de l’époque. Luc Choquer, Peter Knapp, Yann Arthus-Bertrand… tous présentent à la fois un style et une sensibilité propres. Reportage sur le terrain, travail en studio, montage et retouche de l’image sur ordinateur sont autant d’aspects qui rendent compte de la diversité du métier.

Mini-programme hebdomadaire diffusé avant la météo et le journal du soir, cette série d’entretiens avec des photographes fait parler un à un de leur parcours.  On y trouve des grands noms tels que Lucien Clergue, Sabine Weiss, Bernard Plossu, Willy Rizzo… mais aussi des professionnels aux métiers plus spécifiques comme des photographes de sport, d’enfants, de cuisine ou des reporters.

Le principe emprunte au télé-crochet : six jeunes photographes, amateurs ou professionnels, sont coachés par le professionnel Oliviero Toscani pour réaliser une épreuve autour d’un thème qu’il leur impose (photo-reportage, nu…). Il n’y a pas d’élimination mais un jury invité aide à décider quelles photos ont été convaincantes. Toscani leur transmet son expérience et leur donne des conseils sur leur travail.

En explorant les archives de l’INA, des spécialistes questionneront ce défi singulier : comment l’image animée peut-elle s’emparer de l’image fixe ? Thierry Keller anime cette séance et interroge la photographe Françoise Huguier, la conservatrice photo au Musée d’Orsay Marie Robert, le directeur de la Maison Robert Doisneau Michaël Houlette et l’historienne de la photo couleur Nathalie Bouloch.

Première série d’émissions entièrement consacrée à la photo : l’auteur Paul Sonthonnax est invité afin de présenter et discuter de plusieurs aspects concrets : le langage photographique, la technique, son utilisation dans différents métiers et la photo couleur.

Cette série d’enquête sur la photographie retrace son histoire depuis son invention par Nicéphore Nièpce, puis son application au domaine scientifique, ses liens avec le cinéma et conclue sur une table ronde autour du journalisme. Jean Keim y a participé.

Premier véritable magazine spécialisé. Jean Keim y reçoit des acteurs très divers de la photographie en lien avec leur actualité (évènements, sortie de livres, de revues, clubs et sociétés de photographie) ou pour un thème défini. Sont reçus des grands photographes et des historiens et conservateurs tels que Claude Magelhaes ou Jean Adhemar.

Plusieurs séquences à la suite qui abordent l’esthétique, la technique, l’histoire de la photo, l’image et le rapport au corps, l’analyse de clichés, la photo et les enfants, les questions juridiques… On entend des enregistrements de photographes et spécialistes : Bettina Rheims, Tom Drahos, Anne Dagbert…

A chacun des photographes interviewés, il a été demandé de choisir cinq photos : deux de maîtres ou modèles qui ont compté pour lui, deux dans son oeuvre personnelle, auxquelles il est particulièrement attaché et une photo privée empruntée à son album de famille. Pour chacune d’entre elles, une émission est consacrée. Edouard Boubat, Bernard Plossu, Georges Rousse, Jeanine Niepce et Denis Roche sont les participants.

Mini-programme d’abord présenté par O. Mirguet pendant deux ans, avant d’être arrêté puis repris six ans plus tard par P. Delannoy. Cette rubrique se penche sur une actualité liée à la photographie : exposition, sortie de livre, etc.

Rendez-vous thématique mensuel sur l’actualité de la photographie dans sa globalité. Natacha Wolinski s’entretient avec des photographes contemporains comme Jean-Luc Moulene et Bernard Guillot, fait découvrir la photographie étrangère notamment africaine et russe, et revient sur des grands noms comme Weegee, Pierre Molinier ou Edward Steichen à travers leurs expositions.

Decryptage hebdomadaire. Pour montrer que la photographie est partout, des entretiens sont faits avec tous types de faiseurs d’images (photographes, éditeurs, galéristes, journalistes, tireurs…) autour de tous les domaines : culture, politique, mode, sport, nature, économie, vie quotidienne…

La série est produite par la petite-fille de Jules Chevrier qui a retrouvé le matériel perdu de l’inventeur Niépce. L’histoire de la photo est découpée comme ceci : les Pionniers ; les Inventeurs ; la Couleur ; les Reporters ; un Instant pour l’éternité ; réalisme et illusion. Les épisodes alternent dans leurs formes : documentaire avec archives et voix-off, reconstitution historique avec acteurs, entretiens avec des photographes comme Imre Kertesz, Cartier-Bresson ou James Van Der Zee.

Une émission de Radio Canada qui fait intervenir des spécialistes et divise l’Histoire générale de la photo en 6 parties : l’invention ; les daguerréotypes ; la presse ; la photographie de 1970 à 1980 ; conservation et diffusion du document photographique ; le commerce de l’art.

Sur la base d’images d’archives et des témoignages de spécialistes, un survol de la photographie est réalisé par genres, liés à leur époque : les précurseurs ; la photo et la science ; photographes de guerre ; les portraitistes ; les photoreporters ; la photo de mode ; le nu ; la photo amateur ; le marché de la photo ; les surréalistes.

Arno Gisinger, photographe et historien autrichien, explique dans les grandes lignes le rôle et l’histoire de la photographie dans cette émission de vulgarisation pédagogique à destination des enfants.

Des daguerréotypes jusqu’à l’appareil photo Reflex, Quentin Bajac, conservateur au Muséum National d’Art Moderne, est invité pour retracer brièvement l’évolution de la photo depuis son invention.

D. Girardin, conservateur au musée de l’Elysée de Lausanne, et C. Pirker, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle, proposent une histoire de la photographie à travers ses nombreuses controverses et procès retentissants. L’ensemble permet ainsi de mieux comprendre le regard que les sociétés portent sur les images et d’envisager les enjeux de pouvoir, d’argent et de censure auxquels la photographie s’est confrontée.

De façon chronologique, cette série anglaise retrace les grandes étapes de la photographie : les tout débuts, la légitimité artistique, le reportage et le documentaire, les portraits jusqu’au marché actuel de la photographie d’art. Elle  croise des images anciennes, des avis de photographes et historiens contemporains et des visites de musées.

Grâce à des clichés d’archives animés, la collection nous convie à un voyage dans une histoire de la photo découpée en épisodes thématiques, non chronologiques : Les primitifs ; Pictorialismes ; les inventeurs ; les appropriationnistes ; la nouvelle objectivité allemande ; la mise en scène ; la photo expérimentale des années 20 ; l’intime ; les usages de la presse ; la photo conceptuelle ; après la photographie.

Plutôt qu’une Histoire de l’art photographique ; cette série fait intervenir des spécialistes pour se concentrer sur les usages sociaux de la photographie : le lien entre histoire et photo, les enquêtes photographiques de la reconstruction, les sociétés photographiques et la photographie amateur.

La naissance de la photographie est vue ici comme un enchaînement de créations fécondes que Niepce actionne. Son portrait de savant prolifique est dressé.

A. Labarthe fait une brève histoire de la photographie en insistant sur le portrait de son inventeur Nicéphore Niepce. Il montre l’importance de son héritage  jusqu’à ses applications et innovations contemporaines.

Parmi une série d’exposés consacrés à l’optique, F. Lotte raconte les débuts de la photo et comment Niépce est parvenu à fixer l’image projetée dans la chambre obscure inventée à la Renaissance, alors que les plus grands chimistes comme Humphry Davy bloquaient sur la question.

Emission à l’occasion de la journée de festival organisée en l’honneur de Niépce, P. Ichac interroge le conservateur du musée de la ville ainsi que l’historien spécialiste Michel-François Braive à propos de ce personnage originaire de Chalon-sur-Saône.

C. Villers fait le portrait de Nicéphore Niépce et en dresse une biographie précise. Il raconte les multiples recherches physiques qui l’ont conduites à la mise au point de son procédé héliographique et évoque la fin de sa vie où il accepte de collaborer avec Daguerre.

En capturant la réalité et non plus en la recopiant, la photographie constitue une rupture dans la création d’images par l’Homme : on revient sur ses débuts et les premiers inventeurs. Avec intervention de Gérard Simon, historien des sciences.

Jean-Louis Marigner, physico-chimiste au CNRS, reconstitue les expériences de Niepce des années 1810-1820 selon les méthodes héliographiques de l’époque, en retrouvant et expliquant ces procédés photochimiques oubliés.

Un grand portrait de la vie de Niépce est réalisé avec ses origines, sa vocation scientifique… Jean-Louis Marignier, chercheur physico-chimiste à Paris XI, rejoint l’émission pour son ouvrage sur les techniques de Niepce.

Laura Sahin nous fait la visite de la maison familiale des Niépce à Saint-Loup-de-Varennes ainsi que le musée qui lui est consacré à Chalon-sur-Saône. Explications de sa technique, commentaire sur images d’archives et précisions apportées par des conservateurs du musée.

A l’occasion du centenaire de Louis Daguerre, la séquence évoque le procédé du daguerréotype qui s’est imposé à son époque et duquel découle le cinéma et ses applications scientifiques.

Ce film évoque la collaboration entre Niepce et Louis Daguerre, qui améliora sa nouvelle technique avec le principe du développement et l’appliqua pour ses daguerréotypes. Si on évoque les travaux d’autres chimistes comme Fox Talbot ou Georges Eastman, l’accent est mis sur le daguerréotype, comme un hommage à sa spécificité : l’unicité de l’exemplaire développé.

La 1ère partie de ce documentaire revient au commencement de la technique mais surtout sur le perfectionnement apporté par Louis Daguerre et les autres inventeurs et procédés de la même période : William Henry Fox Talbot et son calotype, Hippolyte Bayard et son positif direct sur papier, l’ambrotype…

Une rubrique du magazine dresse le portrait de William Henry Fox Talbot, contemporain de Daguerre mais beaucoup moins reconnu alors qu’il est à l’origine en 1841 du principe de négatif-positif encore utilisé aujourd’hui pour la photographie argentique.

L’émission est consacrée à la reconstitution filmée des grandes étapes jusqu’en 1850 qui rythment la naissance de la photo autour des figures-clés : Niepce mais surtout Daguerre et son daguerréotype et Fox Talbot qui trouve le tirage multiple.

Lecture d’une annonce publicitaire de 1840 pour l’arrivée du daguerréotype au Québec et discussion ensuite sur le fonctionnement du procédé et le bouleversement que provoque cette invention sur la société.

Images d’archives et témoignages de deux historiens de la photographie (Peter Hamilton et Jean-Claude Gautrand) s’alternent pour présenter les précurseurs qui ont permis l’émergence de la photo : Niepce, Daguerre, Fox Talbot jusqu’à George Eastman et son premier appareil photo Kodak.

Si la réalisation de la première photographie par Niepce est irréfutable, ce débat interroge la place que tient Daguerre dans l’élaboration de cette technique. Jacques Roquencourt intervient pour réhabiliter la figure de Daguerre sans qui, selon lui, la photographie n’aurait pas pris dans la société.

Ce film revient sur les débuts de la photographie en opposant les deux procédés concurrents de l’époque : le daguerréotype breveté par Jacques-Louis Daguerre et le calotype de Fox Talbot et son fonctionnement en négatif qui permet la reproduction. De nombreux historiens et conservateurs anglais interviennent.

A travers des documents audio d’archives, P. Gélinet retrace les étapes de la naissance de la photographie et s’entretient avec l’ingénieur et historien Alain Frerejean qui montre comment Louis Daguerre a permis de publier et d’utiliser la découverte de Niepce.

Grâces à des reconstitutions et des images d’archives animées, les réflexions antérieures à la photographie (photogrammes, chambre noire) ainsi que les premiers procédés de Niepce, Fox Talbot et Daguerre sont expliqués.

G. Charensol s’entretient avec des invités de marque au sujet de la vie et de l’œuvre de Nadar, à l’occasion d’une rétrospective qui lui est dédiée : le conservateur Jean Adhemar de la BNF, le critique Michel Tournier et les photographes Brassaï et Jeanine Niépce.

Une émission fournie en clichés d’archives, centrée sur la seconde moitié du XIX^ème siècle et toutes ses nouveautés : les voyages de Maxime du Camp en Egypte, de Salzmann en Palestine, les premiers reportages de Bayard à Paris, la photo et la peinture…

Avec la participation de Bernard Marbot (conservateur à la BNF) et Yvan Christ (historien de la photo), cette émission se concentre sur les innovations des précurseurs : le 1er reportage de Nadar dans le Journal illustré, le mouvement en photos avec Etienne-Jules Marey…

Quatre pionniers de la photo sont présentés en saynètes reconstituées alternant avec des images d’archives : Maxime Du Camp et son voyage en Orient avec Flaubert, Nadar et l’anglaise Julia Margaret Cameron pour leurs portraits de personnalités et les décompositions du mouvement d’Eadweard Muybridge.

A l’occasion de l’exposition au Centre National de la Photographie consacrée à Hippolyte Bayard, les deux historiens Michel Frizot et Jean-Claude Gautrand sont reçus pour présenter son œuvre.

La série nous plonge dans l’œuvre de Nadar, profondément significative de la période pleine de transformations qu’est la seconde moitié du XIX^ème . Ses portraits de personnalités mais aussi ses photos aérienne et des égouts sont analysées par Loïc Chotard, ingénieur du CNRS.

Entretien avec Sylvia Lipa et Jacques Lacarrière pour leur livre Dans la lumière sur les premières photographies du Proche Orient au XIXème siècle, durant les voyages et expéditions.

Le parcours de Nadar est raconté par des reconstitutions interprétées et des entretiens avec notamment Francoise Heilbrun, conservatrice au Musée d’Orsay : ses portraits mais aussi ses photos depuis les aéronefs, sa célébrité, sa femme Ernestine.

Dominique Font-Réault, conservateur au Musée d’Orsay, témoigne de l’importance des portraits photographiques à l’époque, en prenant l’exemple des musiciens et compositeurs de l’époque (Berlioz, Rossini, Lizt…).

Des photos d’archives prennent vie : les « primitifs » (selon l’expression de Nadar) explorent les possibilités de la création photographique et ses rapports avec le réel. Parmi eux : Le Gray, Baldus, Robinson, Rejlander…

Causerie sur le parcours d’Alphonse Bertillon, père de la photographie judiciaire, qui établit le principe de fiche signalétique pour délinquants indiquant leurs mensurations et le classement qu’il en fît, grâce à la photographie.

Une lecture par Marcel Laporte d’une causerie du professeur Charles Sannie, directeur du laboratoire de l’identité judiciaire de Paris. Il revient sur l’historique de l’utilisation de la photographie dans le domaine judiciaire, des premiers fichiers photographiques de malfaiteurs au milieu du XIXe et la diffusion de leurs portraits, jusqu’au clichés pris des scènes de crimes et des indices, à valeur de preuves.

Robert Rouvillain, président du conseil d’administration de la Société française de photographie, est interviewé à propos de l’invention simultanée de Charles Cros et Louis Ducos du Hauron sur la photographie couleur.

A partir d’un montage de la collection de photographies de la Salpêtrière, nous revivons l’histoire du jeune Sigmund Freud ébahi par la découverte de l’hystérie orchestrée par le docteur Charcot, montrant ainsi l’application médicale de la photographie pour documenter les pathologies psychiatriques.

Petite genèse, suivie d’un mode d’emploi du système anthropométrique inventé par Alphonse Bertillon qui généralisera l’usage de la photographie par la police pour faire le portrait des criminels.

Mélange de documentaire et de reconstitution jouée, l’émission retrace les débuts de la photo couleur depuis les découvertes de Charles Cros et Louis-Amédée Mante mais surtout l’avancée des frères Lumière.

Des archives retracent l’utilisation de la photographie à des fins scientifiques, depuis les travaux pionniers de la Mission héliographique en 1851 jusqu’aux photos des astres, dans des domaines aussi divers que l’ethnologie, la psychiatrie, la radiologie, la biologie… Des spécialistes interviennent aussi comme Anne de Montdenard, de la Médiathèque du Patrimoine, Jacques Frija, chef du service radiologie à l’hôpital Saint-Louis, André Simonin, expert géographe au CNRS.

Inventeur de la chronophotographie à l’origine de multiples découvertes, concernant la médecine aussi bien que le cinéma, la photographie et l’aviation, Marey apparaît selon Laurent Mannoni (responsable des collections d’appareils de la Cinémathèque) comme un monstre scientifique et un grand rêveur.

Les frères Lumière mettent au point au début du XX^ème siècle le procédé de photographie en couleurs nommé l’autochrome. L’émission revient sur leurs recherches, la production industrielle, les utilisations de cette nouvelle technique

Images d’archives, extraits de films et interview de spécialistes (dont le petit-fils de Louis Dufay) constituent ce documentaire sur l’inventeur méconnu de la photographie en couleurs au début du siècle.

Harry Burton a marqué les années 1920 avec ses photographies couvrant l’expédition archéologique à l’origine de la découverte de la tombe de Toutânkhamon. Ces clichés ont fait sensation à l’époque et son histoire est retracée dans ce documentaire.

Une reconstitution jouée de la vie de la Castiglione, héroïne historique qualifiée de « plus belle femme de son siècle » qui marqua l’Histoire de la photographie par ses portraits travaillés mis en scène.

A l’occasion d’une exposition au Palais de Tokyo, ce reportage montre les archives photographiques de l’école du Bauhaus, qui a eu une influence artistique importante à la fin des années 20. Ces photographies couvrent des thèmes divers (social, architecture, vie de famille) avec un sens de la composition.

Commentaires sur plusieurs photographies prises par Alfred Stieglitz, galeriste promoteur de l’art moderne et photographe pictorialiste convaincu qui a contribué à la reconnaissance de la photographie comme une forme d’art. Ces 88 photos sont  exposées pour la première fois, à la Bundeskunsthalle de Bonn.

Documentaire de la RTBF consacré au collectif artistique baptisé L’Effort. Composé de photographes belges, ce collectif oeuvra à la fin du XIXème siècle pour que la photographie soit reconnue comme un art.

Patrick Roegiers est interviewé en tant que commissaire de l’exposition Magritte et la photographie au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles. Il explique le rapport de cette figure du surréalisme à la photographie, à travers ses clichés (qui lui serviront de modèles pour ses toiles) ou devant l’objectif de photographes.

Ce documentaire met en lumière comment les nouvelles nouvelles technologies en matière de photographie permettent aux artistes d’explorer de nouvelles voies créatrices, à travers des photographes de la jeune Union Soviétique, la révolution de l’appareil Leica, les clichés de Paris d’Eugène Atget et les explorations de l’inconscient de Man Ray.

Histoire de la photographie : les sociétés photographiques, La Fabrique de l’histoire, France Culture, pro Emmanuel Laurentin, 14.11.2012, magazine, 51min, Radio

Paul-Louis Roubert, docteur en histoire de l’art,  et Eléonore Challine, agrégée, reviennent sur la création des premières sociétés photographiques et leur participation à l’accession de la photographie au rang d’art. Ces sociétés d’amateurs, nées en France au milieu du siècle, ont eu très tôt conscience de la révolution qu’elle induisait et ont rapidement historicisé et exposé la photographie pour la crédibiliser.

Documentaire consacré au mouvement photographique pictorialiste qui a vu son essor à la fin du 19ème siècle jusqu’à la 1^ère guerre mondiale. Il décrit le choix de photographes comme Stieglitz et Robert Demachy de privilégier la subjectivité et le flou et met en perspective ce mouvement avec l’invention du cinéma et l’essor technologique de la photographie à cet époque.

Ce documentaire analyse des photos expérimentales représentatives de la Nouvelle Vision de photographes des années 20 tels que Laszlo Moholy-Nagy, Germaine Krull, Umbo. Elles se font le reflet d’un monde industriel et urbain ou le dépassent par des photos abstraites, avec un désir d’ouverture des champs de la perception. Les crises de la fin de cette décennie laissent place à une vision plus objective, avec des photographes comme August Sander.

La photographe américaine Berenice Abbott a redécouvert le Français Eugène Atget et ses 10 000 clichés de Paris de 1890 à 1926. Son style mêlant réalisme et profondeur était en avance sur son temps a inspiré Abbott et l’a poussé à le réhabiliter. Deux œuvres en miroir, entre Paris et New York, sont ainsi présentées.

Plusieurs historiens et galeristes sont présents sur le plateau pour commenter la vie d’une pionnière du portrait aux costumes et décors richement travaillés.

La relation amoureuse dans les années 1920 à New York de l’artiste peintre Georgia O’Keeffe et du photographe Alfred Stieglitz est décrite avec des images d’archives. Leur couple apparaît comme une union entre la peinture et la photographie, ce que le pictorialiste revendique à travers sa conception de la photo comme un art.

L’historien Jean-Claude Gautrand participe à plonger le téléspectateur dans la période d’effervescence créative qu’a connu Paris à l’aube des années 1930, au travers des œuvres des artistes tels que tels que Ergy Landau, Nora Dumas, Ylla, Emile Savitry et Doisneau.

Pierre Ichac anime un débat qui réunit Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Albert Plécy du magazine Point de vue, Emmanuel Sougez du groupe des XV et Paul Santhonnax, directeur de Photo monde. Ils abordent l’intérêt croissant du public pour la photo, le succès des albums publiés, le problème des salons de photographie, les différences de genre mais aussi les points techniques qui constituent un bon cliché.

Un état des lieux complet de la pratique de la photographie à l’aube des années 70 : de la démocratisation auprès du grand public jusqu’aux diverses professions liées. On voit donc le fonctionnement de l’agence Gamma et ses photoreporters comme Bruno Barbey, le photographe de mode Henry Clarke en studio, la réalisation d’un roman-photo mais aussi un débat avec la participation de Pierre Bourdieu.

Un débat rassemble les photographes Pierre Ichac, Pierre Jahan, Claude Michaelides et Georges Pierre et aborde les différentes catégories de professionnels, le lien avec la presse et les journaux, l’évolution de la diffusion des photos et les différences avec l’image animée. Ils discutent aussi des rites du geste photographique, de figures comme Cartier-Bresson et Diane Arbus et de la photo amateur.

Une émission à l’occasion du Mois de la photographie et ses actualités avec un entretien de Jean-Jacques Aillagon, directeur du centre Pompidou, et un de la photographe Sophie Calle. S’en suit une table ronde avec le directeur de Paris Photos, le critique Régis Durand et  le collectionneur Francis Lacloche. Ils discutent du boom du marché de la photographie, de la crise du photojournalisme et de sa différence avec la photo plasticienne, l’ouverture à la photographie africaine…

L’ouvrage offre un panorama très complet de la collection de photographies du Centre Pompidou, commencée au début des années 80 et riche de plus de 70 000 images. Elle couvre tout le XXe siècle, des surréalistes aux humanistes et même les photographies plus contemporaines : Thomas Ruff, Andreas Gursky, Cindy Sherman… Des essais de conservateurs spécialistes accompagnent ces photos.

A la fois éditeur, galeriste, publicitaire, directeur de revues ou d’institutions, ce portrait de Robert Delpire est réalisé par sa femme la photographe Sarah Moon, sous la forme d’une conversation avec l’écrivain Erik Orsenna. On voit des photos de William Klein, Robert Frank, Cartier-Bresson et d’autres artistes dont il a aidé à faire connaître l’œuvre, notamment avec sa maison d’édition, référence dans le domaine de la photographie.

Une série de 30 épisodes très courts : une photographie de Robert Doisneau s’affiche et en une minute, Lorànt Deutsch (en voix-off) nous la fait découvrir à travers une analyse instantanée, une lecture de l’image et de sa composition.

Documentaire présentant la nouvelle objectivité allemande qu’a apporté l’école de Düsseldorf, entre 1968 et 2007. Du couple de Bernd et Hilla Becher, qui se sont lancés dans l’inventaire photographique du monde industriel promis à disparaître, jusqu’à la photo 99 cents de l’un de leurs élèves, Andréas Gursky, vendue à plus de 3 millions de dollars.

Le XXe siècle voit apparaître un nouveau sujet de prédilection des photographes : leur intimité. Des photos de famille de Jacques-Henri Lartigue puis les albums de Peter Bird, jusqu’aux contemporains flirtant avec le voyeurisme comme Nobuyoshi Araki, Nan Goldin et Antoine d’Agata : ce documentaire montre comment les photographes ont fait de leur médium un outil d’introspection, un journal intime.

Dès 1960, de jeunes artistes redécouvrent la photographie et, s’appuyant sur son apparente objectivité, s’en servent pour contester l’élitisme formel d’autrefois. Le film présente des photos de la pensée du Commandant Darget, des trucages d’Harry Shunk, des photos d’objets de John Baldessari…

L’émission présente les travaux de photographes contemporains, confrontés à l’avènement de la photographie numérique. Des réponses contradictoires sont apportés par des photographes comme Gursky, Adam Fuss, Jules Spinatsch, Joan Fontcuberta : certains utilisent les ressources de la retouche numérique, d’autres, par réaction, réinventent d’anciens procédés artisanaux.

Le fonds documentaire de Canal Plus comporte 11 boîtes d’archives (dont chacune contient deux dossiers) rassemblant un très large choix de documents papiers relatifs aux grands photographes du XXe siècle avec des articles, revues, dossiers et communiqués de presse, des invitations, des photos et des biographies. Ils sont classés par ordre alphabétique du photographe et vont de Diane Arbus à Sabine Weiss, en passant par Peter Lindbergh, Robert Mapplethorpe et beaucoup d’autres…

A l’heure où la technologie numérique s’impose dans l’univers des images, Pierre Barboza tente d’en déterminer la relation instaurée entre l’image, le sujet et la réalité. Il s’interroge notamment pour savoir si le numérique ne renoue pas avec la tradition picturale de la représentation.

Pour débattre de la photographie numérique, de ses développements et de son avenir, Bruno Fuchs reçoit Chayan Khoi, photographe numérique, Jean-Jacques Gicquel, directeur du marketing chez Kodak et Christian Patron, directeur général de Contax.

Des spécialistes du numérique, tant professionnels qu’universitaires comme Pierre Barboza et Gérard Leblanc, échangent à propos de l’impact du numérique sur la diffusion des photos mais aussi sur la création artistique même.

L’explosion de la photo numérique est évidente, au moins sur le plan économique. Mais est-ce que son usage modifie le travail de fond du photographe et celui des agences de presse ou ne s’agit-il que d’un nouveau gadget ? Pour y répondre, les photographes Frank Horvat etPierre-Emmanuel Rastoin témoignent du changement du traitement de l’image ainsi que des modifications dans l’acte photographique.

Dans ce fameux magazine de vulgarisation scientifique, Jamy s’intéresse à la photographie numérique pour en expliquer le fonctionnement à l’aide de maquettes et de schémas des capteurs, diaphragme et autres focales. Il aborde aussi la question de la mémoire et du fichier numérique et des photographes sont invités pour apporter leurs commentaires.

Cette émission propose d’abord un reportage qui suit Olivier Reller qui teste quatre appareils photos numériques pour un même portrait en intérieur et à la lumière du jour. On fait part aussi d’un test d’appareils à l’échelle européenne d’associations de consommateurs et d’un comparatif de téléphones portables armés d’objectifs.

Un portrait du photographe néerlandais Erwin Olaf qui explique son travail de composition de ses photos à l’aide de la technologie du numérique en montrant ses manipulations et son exploration du thème du désir.

Les photos sur les réseaux sociaux explosent et changent la valeur qu’on leur accorde : le plus important n’est pas sa qualité mais son usage, elle sert à être partagée, échangée, discutée. Pour parler de ce phénomène, André Gunthert, spécialiste des cultures visuelles et numériques à l’EHESS, le photographe star d’Instagram VuThéara Kham et le psychologue Michael Stora sont interviewés.

Sylvain Bourmeau s’entretient et débat avec André Gunthert, titulaire de la chaire d’histoire visuelle à l’EHESS, à propos de l’impact du numérique sur la photographie.

Les mutations digitales qui s’amorcent bouleversent les acteurs du marché de l’art, notamment avec l’apparation du phénomène des NFT. Pour éclairer la question, Guillaume Cerrutti, PDG de Christie’s et Chiara Parisi, directrice du centre Pompidou-Metz sont reçus.

Une séquence qui suit Robert Bichet, sous-secrétaire d’Etat à l’information, venu représenter la France à l’inauguration de l’exposition consacrée aux crimes nazis à Prague, dernière capitale occupée par les armées d’Hitler. On voit là comment la photographie sert de preuves à l’Histoire.

Evgueni Khaldeï raconte ses soixante années de photographie au service de son peuple et de son régime. Son travail est un morceau d’Histoire car il a couvert la prise du Reichstag et suivi au plus près Staline à Postdam, Nuremberg et aux accords de Paris. Il se confie aussi sur l’antisémitisme latent en Union Soviétique, cause de son éjection de la Pravda.

Une analyse historique de la photo de Che Guevara, prise en 1961 à La Havane lors d’un meeting de Fidel Castro, qui fût la photo la plus reproduite au monde et à l’origine du mythe du Che. L’émission fait alterner des entretiens avec Alfredo Korda, auteur de la photo mythique, et Oliviero Toscani, photographe.

Présentation de la photo légendaire prise aux Etats-Unis par Marc Riboud lors d’une manifestation de protestation contre la guerre du Vietnam, et les coulisses du cliché. Jane Rose Kasmir qui figure sur l’image se confie sur ce moment et ce qu’il représente encore aujourd’hui. Marc Riboud évoque comment il a eu l’idée de cette photo et sa rencontre avec Ho Chi Minh.

Une étude d’envergure sur les conditions de réalisation des images sous le régime de Vichy menée par Françoise Denoyelle, maître de conférences à l’ENS Louis Lumière. Elle analyse les cadres politiques, législatifs et économiques du Service central photographique de Vichy qui a œuvré pour le culte du Maréchal Pétain à travers ses portraits et reportages de voyage. Elle montre aussi comment ce service a participé à la spoliation des photographes juifs.

Le parcours de deux amants de la Chine maoïste est retracé, Xu Xiaobing et Hou Bo, photographes attitrés œuvrant pour la propagande du président Mao Zedong, avant d’être persécutés par son épouse Jiang Qing.

Eric Godeau, docteur en histoire, sélectionne 300 photographies d’archives de l’agence Magnum qui racontent le monde depuis 1948. Chaque image sélectionnée est replacée dans son contexte et parfois commentée par le photographe lui-même, proposant une incitation à la réflexion.

L’analyse du riche fonds photographique du Service protestant de mission, hérité de la Société des Missions évangéliques de Paris, propose de décrire ce que fut l’aventure missionnaire et le rôle joué par les acteurs de la Mission dans la construction des identités, tant individuelles que sociales, culturelles et religieuses.

Ce documentaire retrace les bouleversements qui ont précédé l’effrondement du bloc de l’Est à travers les clichés d’Alexander Tchoumitchev, photographe de guerre rentré au service personnel de Gorbatchev.

L’émission propose d’étudier le contexte historique de mai 68, l’œuvre du photographe et les caractéristiques techniques du cliché culte de l’étudiant poursuivi par un CRS, pris par Gilles Caron. Les deux hommes de la photo se rencontrent 30 ans plus tard et Daniel Cohn-Bendit, le conservateur Clément Chéroux et le fondateur de l’agence Gamma Hubert Henrotte sont interviewés.

Olivier Royant, directeur de la rédaction de Paris Match, est reçu pour évoquer les photos qui ont marqué l’Histoire, notamment avec le récit de la carrière professionnelle de Robert Capa et les débuts du photojournalisme.

L’ambition de cette série documentaire est de partir de photos amateures retrouvées pour raconter l’histoire du XXe siècle à hauteur d’homme. Une invitation à se pencher sur le destin d’hommes et de femmes plongés dans la grande histoire par le prisme de leur histoire intime où se mêlent photos, films amateurs et images d’archives. Les parcours d’un soldat au Vietnam, d’une rencontre au STO, d’une chanteuse noire, d’un homosexuel entre deux guerres et d’autres encore.

Documentaire consacré à 6 photos de 1968 qui ont marqué l’histoire et les récits qui les complètent, avec des commentaires apportés par Arnold Drapkin, ancien directeur de la photographie de Time Magazine, Jean-François Leroy, directeur du festival Visa pour l’image et Audrey Leblanc, historienne du photojournalisme.

Une séquence montrant la préparation et le vol d’observation au-dessus de l’Angleterre méridionale : un appareil photo est fixé sur un avion Dornier et les pilotes doivent assurer une mission de reconnaissance du terrain d’aviation de Lympne. On voit ensuite les clichés tirés, développés et étudiés à la loupe.

En France dans un secteur de l’Est, une équipe de militaires est en première ligne et prend des clichés de la ligne allemande pour régler le tir des mitrailleuses. Au laboratoire, les clichés sont développés et examinés par transparence par l’officier.

L’émission est composée de plusieurs entretiens avec des auteurs de livres d’Histoire, notamment avec Michel Lhospice à propos de ses recherches iconographiques pour son livre La Guerre de 1870 et la Commune en 1000 images qui contient les photographies de barricades.

Cette série se penche sur les liens qui unissent la guerre et la photo, comment la figurer, l’éthique et ses limites, en donnant la parole à des spécialistes divers : Jean-Marcel Humbert, conservateur au Musée de l’armée, les photographes de guerre Christine Spengler et le capitaine François-Xavier Roch ainsi que les chercheurs Evelyne Desbois (ethnologue) et André Rouiller (historien de la photo).

Des accumulations de scènes de guerre comme une accélération de l’histoire qui nous dépasse. Trois photographes témoignent de la nécessité et des limites de leurs clichés : Karim Daher décrit les images vues au Libéria, Laurent Anderstock évoque les scènes de Sarajevo, Reza parle de ses nombreux photo-reportages.

Mémoire :  histoire de la photographie militaire, Top Défense, France 3, réa Karine Dusfour, reportage, 6min, TV Nationale

Les images d’archives des guerres de 14-18 ou d’Indochine retracent l’histoire la photographie militaire, qui se normalise avec la création du service photographique de l’armée. Des interviews du commandant Errera, chef des archives de l’Etablissement Cinématographique et Photographiques des Armées, et de Pierre Ferrari, ex-reporter photographe, complètent ce reportage.

Photographes de guerre, L’Aventure photographie, La Cinquième, réa Philippe Azoulay, 05.11.1998, documentaire, 28min, TV Nationale

Ce document retrace l’évolution de la présentation au public des images de conflits, depuis l’invention de la photographie et ce qu’il en reste dans la mémoire collective. Le premier photographe de guerre Roger Fenton, part pour la Crimée en 1855, mais ne doit pas montrer ni la douleur ni la mort. Le biographe de Robert Capa intervient également.

Photographes de guerre, C dans l’air, La Cinquième, réa Laurent Daum, 08.11.2001, débat, 50min, TV Nationale

Un débat autour du métier de photographe de guerre est organisé avec des représentants de la profession comme Isabel Ellsen, Derek Hudson, Abbas de l’agence Magnum, Patrick Chauvel, Jean-Marie Quemener le rédacteur en chef de l’agence Gamma et Benoît Gysembergh de Paris Match. Ils discutent de leurs expériences, rôles et conditions d’exercice.

Nam, retour sur image, Canal Jimmy, réa Bernard Seny, 22.08.2002, documentaire, 53min, TV Satellite

Un hommage aux photographes morts pendant la guerre du Viêtnam, à partir de l’ouvrage Requiem du reporter Tim Page, qui a inspiré Coppola pour Apocalypse Now. Parti au Viêtnam de 1965 à 1969, il en couvre les horreurs et y rencontre Sean Flynn, le fils d’Errol, qui disparaîtra au cours d’une mission. Vingt-cinq ans après, il part rencontrer les survivants présents sur les clichés.

Devant la douleur des autres, Susan Sontag, ed. Bourgois, 2003, essai, 133 pages

Susan Sontag s’attache à reconsidérer l’interaction qui s’opère entre l’actualité, l’art et la manière dont nous comprenons la description contemporaine de la guerre et du désastre. On prête aux images le pouvoir d’inspirer la protestation, d’engendrer la violence ou de produire l’apathie : autant de thèses réévaluées depuis les photos de la Guerre de Sécession, jusqu’aux images contemporaines venues de Bosnie, du Rwanda, d’Israël et de Palestine, ou de New York, le 11 septembre 2001.

Montage d’entretiens des commissaires de l’exposition Photographier la guerre d’Algérie à l’Hôtel de Sully : Benjamin Stora et Laurent Gervereau. Elles est un bilan sur la manière dont cette guerre a été représentée : reportages dans la presse (Riboud et Depardon dans Paris Match), les productions photographiques des services de l’armée, analyse des choix et des censures.

Dans le cadre du 60ème anniversaire du débarquement des alliés en Normandie, Philippe Bertrand reçoit trois invités de renom : les photographes Marc Riboud et Patrick Chauvel et Robert Delpire, éditeur de Le Débarquement, la photographie de guerre de Robert Capa.

Une mise en parallèle de photos de la Première Guerre mondiale (issues du fonds de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne) et de photos contemporaines qui montre que la représentation de la guerre obéit à des stéréotypes immuables. Ce décryptage de Laurent Gervereau, président de l’Institut des images, prouve qu’il n’existe pas d’images « vraies » de la guerre, mais une vision prismatique qui oscille entre information et propagande.

Le quotidien de soldats anglais et allemands durant la Première Guerre Mondiale est révélé grâce à leurs photographies réalisées à l’aide de petits appareils photos cachés dans leurs vestes. Des souvenirs du front qui ont immortalisé leur guerre.

Une alternance d’interviews d’historiens et des membres de l’Association des peintres de l’armée de terre ainsi que de lectures. Les soldats dans les tranchées ont photographié leur quotidien grâce à l’invention du Vest pocket de Kodak, ce qui servit à des hebdomadaires comme Le Miroir ou L’Illustration.

Le documentaire retrace l’histoire de la création du Service Photographique des Armées, mis en place en 1915. Il fait se confronter deux générations de photographes de guerre et leur métier, ceux de la Première guerre mondiale et ceux d’aujourd’hui, avec des commentaires de professionnels et historiens.

Femmes photographes de guerre, ARTE, réa Sigrid Faltin, 08.03.2016, documentaire, 53min, TV Nationale

Portraits de plusieurs générations de femmes photographes qui ont dépassé leur condition pour documenter la guerre, de l’Autrichienne Alice Schalek à la Française Camille Lepage, assassinée en 2014, en passant par Gerda Taro la compagne de Robert Capa et l’américaine Lee Miller.

Nicole Garnier, conservateur du patrimoine au musée de Condé, est interviewée pour présenter le fonds photographique du duc d’Aumale, parmi les premières recensions photographiques de la guerre, et dévoiler les secrets derrière les premiers récits et imaginaires de la guerre.

Cette enquête revient sur les photos oubliées de la guerre franco-prussienne et de la Commune de Paris. Ruines de Belfort, Strasbourg ou Paris, cimetières de fortune, reconstitutions de batailles, communards fusillés : les premiers clichés qui nous montrent la mort et les conséquences de la guerre en face.

Les pratiques de trucage de photos politiques sont dévoilées grâce à une animation au banc titre qui confronte les originaux et les clichés retouchés. On découvre comment certains régimes ont effacé des personnages politiques en découpant, masquant, bricolant les photos.

Ce diptyque documentaire présente les photographies du régime nazi de Gisèle Freund, qui s’exprime sur le pouvoir de la photographie comme arme sociale et son impact sur le grand public. Elle revient sur les premiers reportages comme Felton en Crimée et Brady pour la Guerre de Sécession mais aussi sur les retouches à des fins stratégiques, démontrant aussi la fragilité du témoignage photographique.

Les Photos truquées : un siècle de propagande par l’image, Gérard Le Marec, éditions Atlas, 1985, livre illustré de photos, 168 pages

L’auteur tente de rétablir la la vérité sur les grandes manipulations d’images de l’Histoire et montre que la propagande s’est toujours servie du média théoriquement objectif qu’est la photographie pour mieux tromper. Il revient notamment sur  l’affaire Dreyfus, les francs-tireurs de la Grande Guerre, les événements d’Algérie, de la Commune de Paris ou le printemps de Prague.

Les photos extraites du livre Le Commissariat aux archives d’Alain Jaubert sont ici présentées pour déconstruire l’illusion du document photographique comme reflet d’une vérité. Les habiles retouches des grands régimes totalitaristes effacent l’image des personnalités en disgrâce : Trotsky disparaît de ses clichés avec Lénine, Alexander Dubcek est retiré des photos après l’invasion soviétique en 68…

L’ethnologue Marc Augé étudie surtout l’Afrique et l’Europe et explique son utilisation massive de la photographie. Cet entretien met en avant que la photo peut avoir une valeur historique et se faire support de la mémoire, dans la mesure où elle permet de mémoriser un instant présent et de témoigner d’une époque.

Pascal Blanchard et Gilles Boetsh s’expriment à propos du fonds photographique de l’Agence des colonies, lieu de propagande par l’image du discours colonial français. Ils montrent l’intérêt de ces images pour une ethnologie du quotidien, et une analyse de la représentation stratégique des colonies. Les anthropologues Dominique Casajus et Benoît de l’Estoile participent aussi à l’émission.

Un grand débat sur les liens réciproques entre photographie et histoire avec de multiples invités : Christian Gattinoni, critique et photographe, qui travaille à partir de la mémoire de son père déporté à Mauthausen, Esther Shalev-Gerz, artiste qui s’est penché sur la mémoire de la ville d’Aubervilliers, Hélène Hourmat et son travail avec des images trouvées sur le Maroc et la communauté sépharade…

Le film est guidé par David King, photographe qui enquête depuis longtemps en Russie sur le rapport à l’image du régime communiste. Des témoignages de victimes et des documents d’archives montrent comment les autorités cherchaient à effacer les traces visibles des opposants, en usant abondamment de la retouche.

Sujet sur la publication d’une enquête sur la manipulation de Robert Capa dans une de ses célèbres photos montrant un soldat républicain blessé à mort lors de la guerre civile espagnole. Il avait déjà été accusé en 1978 et son biographe Richard Welan est présent sur le plateau pour démentir le montage.

Un débat a lieu entre l’anthropologue et médecin Eric Fassin et l’historien et conservateur Clément Chéroux au sujet de son ouvrage Diplopie : l’image photographique à l’ère des médias globalisés. Ils interrogent la globalisation iconographique des évènements d’actualité à travers l’exemple de la représentation des attentats du 11 Septembre.

Le philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman est interviewé pour répondre à la question :  quel est le rôle des images dans la lisibilité de l’Histoire ? Il aborde notamment le processus historique de la destruction des juifs d’Europe et des quatre photos prises par les Sonderkommando d’Auschwitz, qui ont été une façon de rendre visible l’horreur.

L’Oubli : photo contre oubli, Pas la peine de crier, France Culture, pro Marie Richeux, 27.02.2014, entretien, 59min, Radio

Christian Caujolle, créateur de l’agence photo Vu, est reçu pour aborder le rôle de la photographie dans la mémoire, à l’échelle collective comme intime. Il y parle de la photo comme documentation des grands évènements de notre siècle mais il la voit aussi comme une preuve de l’oubli en prenant l’exemple de photographies retrouvées sans histoire et légende, qui servent de ressort pour entamer l’enquête.

Ce documentaire se penche sur les photographies aériennes du camp d’Auschwitz prises au cours de l’été 1944 par un avion allié, qui soulèvent ainsi des questions quant à la responsabilité des Alliés et leur connaissance du génocide.

L’historienne Eléonore Challine vient parler de la naissance de la précoccupation documentaire dans la photographie. Sophie Nagiscarde, commissaire de l’exposition d’Auguste Sander au Mémorial de la Shoah, est interviewée et parle du photographe comme d’un père de la photographie documentaire. Interview d’Alain Sayag, conservateur au Centre Pompidou, au sujet d’un projet de collection photo.

Un récit de la Commune de Paris à travers des photographes tels Bruno Braquehais, André Disdéri et Ernest Appert, exaltant ou dénonçant la révolution et constituant les premiers photoreportages. Il révèle une bataille des images communardes et versaillaises subjectives, à travers des compositions choisies et même des photomontages, et rappelle qu’un témoignage n’est pas neutre.

Après un reportage humoristique sur le métier de photojournaliste, des images montre le fonctionnement d’une agence photo de presse ainsi que le quotidien d’un journal du soir et leurs employés, avec les commentaires du rédacteur en chef.

L’émission est diffusée en direct depuis l’imprimerie de Paris Match à Issy-les-Moulineaux et évoque en images les étapes de réalisation du magazine : typographie ; lynotypie ; vérification des photos ; création des modèles de page ; préparation des cylindres d’héliogravure… Un reportage est consacré aux tentatives d’un photoreporter, pour enquêter sur la conférence de Genève en 1954.

Cette séquence de journal télévisé étonne par son absence d’images vidéos des jeux Olympiques de Melbourne (en raison d’un différend opposant le CIO et les chaînes télévisées européennes et américaines), remplacées par des photographies de presse filmées au banc-titre.

Une analyse de la presse photographique : le grand reporter François Chalais s’exprime et se demande si les journalistes ne sont pas devenus « des trafiquants d’émotions fortes, des courtiers en chair encore tiède ». Pierre Lazareff parle lui des transformations de la presse grâce à l’illustration photographique des articles, qui peut aider à la compréhension mais aussi brouiller la hiérarchie des évènements.

Un parcours à travers l’histoire du photojournalisme depuis la Guerre de Crimée, qui analyse les anciens périodiques comme L’Illustration, qui refait le portrait de Robert Capa… Henri Cartier-Bresson et Robert Doisneau témoignent de leur métier et ses qualités nécessaires. Le rédacteur en chef de Paris Match, Roger Thérond, s’exprime sur le montage des numéros et les différences avec d’autres magazines comme Look et Life. Le rédacteur en chef de Terres d’images, Jean-Louis Swinner, participe également.

Le sujet est consacré à la photo de presse, qu’elle soit d’enquête, d’actualité ou d’humeur à travers les exemples des clichés de Guy Le Querrec et ceux en Iran d’Abbas, qui parlent des risques propres au photographe reporter et du problème de la vérité.

On voit une manifestation de mécontentement des photographes de presse à la sortie du conseil des ministres pour protester contre les atteintes a l’exercice normal de leur métier. Ils font une haie d’honneur aux ministres qui sortent de l’Elysée,  leurs appareils à terre.

Des photojournalistes parlent de leurs conditions, aspirations et revendications : Christian Caujolle aborde l’évolution de de la photo de presse et ses différences avec le reportage télévisé. ; Jean-Claude Gautrand parle de la difficulté d’entrer dans l’agence Magnum, dont Martine Franck fait partie ; Bertrand Feriaux et Xavier Lambours de la jeune agence Métis ; Patrick Zachmann et son association qui revendique une double identité d’auteur et journaliste pour le photographe.

Des phographies de presse de 1955 à 1995 sont analysées, en particulier celles de Paris Match. Cette comparaison met en évidence l’évolution du traitement médiatique et de la représentation de divers événements (les inondations, la politique, la vie des célébrités etc…) dans le temps et dans plusieurs pays.

Plusieurs personnalités sont interrogées sur le rôle et les limites du photographe de presse : le photoreporter Patrick Chauvel qui s’indigne sur les différences de prix entre une photo de reportage et une photo people ; la présidente de SOS Attentats et une victime pointent les dérapages des photographes alors qu’une autre victime témoigne de sa conviction sur la nécessité des photos chocs.

Laurent Joffrin, Diane Auberger, François Hebel et Marc Riboud débattent à propos de l’historique du photojournalisme, de ce qui constitue son succès auprès du public. Ils discutent des menaces juridiques de la modification de la loi sur le droit à l’image et des bouleversements induits par les nouvelles technologies et les rachats des agences par des grands groupes comme Corbis de Bill Gates.

Alain Nogues et Patrick Durand, photographes de Sygma, et Stéphane Compoint, co-fondateur de l’agence Witness, sont sur le plateau pour évoquer la crise que connaît le photojournalisme : de nombreux plans sociaux se sont abattus dans les agences, l’introduction du numérique a bouleversé la profession, la loi du marché s’impose.

Une retransmission de la conférence donnée dans le cadre de l’Université de tous les savoirs par Jean-François Leroy, photojournaliste et directeur du festival Visa pour l’image. Il aborde les questions de l’évolution du domaine à l’heure du numérique et de l’indexation des photos et revient sur les différents types d’agences photos de presse et d’illustration.

Cet ouvrage témoigne de la période de transformation qu’a connu le photojournalisme avec des innovations techniques majeures mais aussi des pressions de rentabilité et leurs conséquences déontologiques. Il expose les défis auxquels fait face la profession et des photographes qui s’en saisissent pour explorer de nouvelles voies.

Les archives photographiques de Paris-Soir (premier véritable service photo de presse quotdienne) et France-Soir sont analysées, soit 110 000 images sur la période 1920-1967. L’étude révèle comment l’image est passée du statut d’illustration a celui de document d’information, de témoignage et d’argument de vente, à travers l’analyse de dix événements marquants qui ont rythmé la vie de ce grand journal populaire.

Romain Clergeat, rédacteur en chef adjoint de Paris Match, propose une sélection de dix photographies qui ont été publiées dans le magazine au cours de l’année : reportage retour à Tchernobyl, les enfants abandonnés de Manille, manifestations en France contre le CPE…

Le spécialiste Clément Chéroux propose une analyse de la couverture photographique des évènements du 11 septembre qui révèle que les journaux américains ont principalement utilisé six images- types réparties en seulement trente photos différentes. Il met en lumière un phénomène d’uniformisation des images d’information qui traduit une forme de globalisation non plus simplement horizontale, sur toute la planète, mais aussi verticale, à l’échelle de l’histoire.

Le PDG de l’agence Gamma Stéphane Ledoux est invité à l’occasion de la clôture du festival Visa pour l’image. Il est interrogé sur les problèmes auxquels est confrontée sa profession : la société qui détient l’agence est en redressement judiciaire depuis mai, les manques de commandes de sujets de fonds par la presse, les prix des photos divisés par dix…

La photo d’un enfant syrien mort noyé sur une plage turque a créé un choc en Europe. Alain Genestar, ancien directeur de rédaction de Paris Match est interviewé à propos de cette photographie polémique, du symbole qu’elle représente et sa portée importante.

Un retour sur plus de soixante ans d’histoire du magazine d’actualité le plus vendu en France, Paris Match. Images d’archives inédites et nombreuses interviews de professionnels de la rédaction en retracent une histoire éditoriale et humaine au rythme des évènements de la grande Histoire : Patrick Mahé, Olivier Royant mais aussi les photographes Claude Azoulay, Pascal Rostain…

Depuis le début du XX^ème siècle, la photographie a connu une diffusion dans la presse que ce documentaire analyse. Il s’intéresse à l’utilisation des photos dans les journaux, leur mise en page, leur caractère allégorique, illustratif ou documentaire en citant de grands reportages devenus mythiques et leurs auteurs : Cartier-Bresson, Capa, Koudeldka, Weegee…

A partir de l’exemple d’un article sur les naissances inquiétantes de bébés sans bras illustré d’une photo banale de main, la chroniqueuse s’inquiète du nombre croissant de photos prétexte d’illustration dans les médias. Elle s’interroge sur leur valeur d’information et les raisons des ces choix.

Un reportage sur l’agence photographique d’illustration Rapho qui contient une interview de son directeur Raymond Rochat mais aussi de Robert Doisneau, qui en fait partie et raconte certains de ses clichés dont la série réalisée avec Maurice Baquet et un violoncelle.

A l’occasion du Forum du reportage, Frédéric Mitterand a invité sur son plateau une grande partie de l’agence Rapho : des figures de l’agence comme Doisneau, Sabine Weiss, Willy Ronis et Janine Niépce et des photographes débutants, son directeur Raymond Grosset et d’autres. Tous ces invités dressent le portrait de l’agence et donnent leur vision du photojournalisme à travers leurs images.

Les responsables de la documentation de l’agence Roger-Viollet font une visite de ses archives aux millions de clichés historiques depuis les tout premiers temps de la photographie, dont le fonds a été repris par l’Agence parisienne de photographie.

Une visite de l’agence Sipa, qui représente des photographes comme Yan Morvan, Reza et Christine Spengler, est effectuée au cours de laquelle son fondateur et directeur Göksin Sipahioglu et le photographe Michel Ginies sont interviewés.

A travers le parcours d’une photo depuis sa prise par l’appareil d’un photographe à sa publication dans un journal, ce reportage montre le fonctionnement de Sygma, agence française phare fondée par Hubert Henrotte et ayant connu des photoreporters comme Raymond Depardon et Gilles Caron.

Ce dossier consacré à l’avenir des agences photo françaises connaissant des difficultés financières les mettant en proie à des rachats d’investisseurs étrangers. Il évoque les différents facteurs qui limitent leur développpement et leur capacité d’investissement avec des interviews des dirigeants que sont Eric Preau (Sygma), Rémi Gaston-Dreyfus (Gamma) et Göskin Sipahioglu (Sipa).

A l’occasion d’une exposition consacrée à l’agence Magnum, son directeur François Hebel et les photographes Patrick Zachmann, Martine Franck et Jean Gaumy sont interviewés. A l’origine de sa création, une volonté de liberté de travail des photographes et de respect du droit d’auteur qui leur a permis de trouver l’équilibre budgétaire.

Pour les 15 ans de la création de l’agence Vu, d’abord au sein du journal Libération puis en indépendant, son fondateur et directeur Christian Caujolle et deux photographes Richard Dumas et Pierre-Olivier Deschamps sont reçus. La crise du secteur est abordée ensuite, alors que leur concurrente Sygma est en grève.

Fondateur de l’agence Gamma en 1966, puis de Sygma sept ans plus tard, Hubert Henrotte a révolutionné la profession en revendiquant une reconnaissance journalistique des photoreporters. Son livre restitue l’intensité de l’âge d’or du photojournalisme dans ces deux agences mythiques qui ont offert au public des images du monde des plus marquantes.

Une discussion sur les mutations du métier avec la multiplication des collectifs de photographes qui remplacent les grandes agences traditionnelles d’autrefois, avec la participation de Jean-Christophe Bechet (de la rédaction de Réponse photo), le photographe Patrick Frilet et deux membres du collectif photo Tendance floue.

Pour comprendre le rôle des agences, Michel Setboun s’exprime sur son parcours de photoreporter voyageur au sein de Sipa puis en indépendant ainsi que Lionel Charrier, photographe et fondateur de l’agence Myop.

Aux côtés de l’historienne Clara Bouveresse qui publie un livre sur l’histoire de l’agence qui fête 70 ans, deux photographes de Magnum, Richard Kalvar et Abbas sont reçus. Ils racontent sa création, son fonctionnement novateur et les défis auxquels elle est aujourd’hui confrontée.

La Mort en mission en Indochine de Robert Capa, photographe de « Life », Paris vous parle, Programme National, jou Samy Simon, 28.05.1954, journal, 4min27, Radio

Le communiqué radiophonique annonce le décès à 40 ans de la légende du photojournalisme Robert Capa, à cause d’une mine pendant un reportage sur les rizières au sud d’Hanoï. Il revient rapidement sur sa carrière depuis la guerre d’Espagne puis la Chine, Londres en guerre, etc.

Robert Doisneau participe à cette émission dans un entretien mené par l’organisateur de l’exposition de ses photos à la Bibliothèque nationale, dans lequel il revient sur sa méthode de travail et le choix de ses sujets.

Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff, auteurs d’un album sur le reportage photographique interviennent pour expliquer le choix des clichés, donner la définition d’un scoop et les qualités nécessaires au photoreporter. Ils abordent le sujet de l’impact des images sur le public et  le caractère litigieux de certaines.

Un dossier sur le photojournalisme qui revient sur son rôle d’information et qui montre l’organisation du travail des photographes au sein d’une agence de presse. Une séquence filme le photographe Alain Mingam durant un reportage dans un collège, qui commente en voix-off sa démarche face à son sujet.

Une série d’entretiens avec des grands reporters menés par Christine Lamazière et Michel Fleischman qui donne la parole à ces journalistes d’investigation. Parmi eux, plusieurs photographes comme le free lance Jean Picard et les membres de Sygma Arnaud Borel et Christine Sprengler.

Un grand portrait personnel de la figure du photojournalisme moderne Robert Capa est rendu possible grâce aux interventions de ses collaborateurs : le directeur du laboratoire de Magnum Pierre Gassmann évoque sa rencontre avec Capa et sa compagne Gerda Taro dans les années 30, son frère Cornell Capa analyse les effets de l’invention du Leica qui a libéré les photographes, Marc Riboud commente quelques photos représentatives de sa carrière et souligne le rayonnement de sa personnalité et son engagement…

A travers leurs témoignages, des photojournalistes livrent leur conception de la profession et parmi eux : Jimmy Fox, rédacteur en chef de l’agence Magnum, et Robert Ledeck nous explique ce qui constitue une bonne photo ; Wilfred Thesiger ou Susan Meiselas soulignent l’importance de la rencontre dans le reportage ; Gordon Parks et Marc Riboud témoignent aussi et on revient sur les travaux plus anciens de Lewis Hine ou encore Dorothea Lange.

La première phase de cette collection laisse la parole à des reporters dont les photographes de guerre Patrick Chauvel et Christine Spengler, en cinq émissions chacun. La deuxième phase est similaire dans son fonctionnement mais s’élargit au journalisme de reportage dans son ensemble.

A l’occasion d’une exposition sur le Rwanda, Reza raconte son expérience là-bas pour un photoreportage. Il fait le parallèle entre l’aide apportée par le Samu et la prise de conscience que le photojournaliste veut créer. Il insiste sur les enfants comme première victime des conflits et son projet avec l’Unicef de documenter les enfants perdus grâce aux photos.

Ce magazine se concentre sur le renouveau de la profession, en conséquence de la crise qu’elle a connue face au poids de la télévision, à l’explosion du people, du numérique et des revendications de l’image privée. Une nouvelle génération s’engage et favorise l’approfondissement plutôt que la quête du scoop, et est caractérisée par l’émergence des femmes dans ce milieu jusqu’alors très masculin.

Une rencontre avec Xavier Lambours, photoreporter devenu célèbre dès ses débuts grâce à des photos de vedettes du cinéma lors d’un Festival de Cannes. Il revient sur ses travaux en décrivant les diverses techniques employées et nous le suivons lors d’un reportage commandé par le magazine Géo dans la communauté sri-lankaise de Paris.

C’est dans la flânerie que s’applique le regard de Marc Riboud, photographe phare de Magnum que nous suivons ici dans ses déambulations photographiques. Il évoque son travail, son parcours et ses voyages à Hong Kong, New York, en Inde, et montre que la sensibilité, dans son art, n’est pas qu’une question de photochimie.

Documentaire consacré au métier de reporter-photographe à l’Agence France Presse, deuxième fournisseur de  photos dans le monde alors que les agences françaises connaissent pour la plupart de grosses difficultés financières. Des professionnels nous livrent leurs commentaires comme Eric Feferberg et Thomas Coex, qui ont suivi chacun un candidat à la campagne présidentielle.

A l’occasion d’une exposition et de la publication de son livre En première ligne, Susan Meiselas remonte le fil de sa carrière de plus de quarante ans. Elle aime l’association de l’esthétique et du contenu et évoque ses grands reportages : la révolution au Nicaragua, les strip-teaseuses des fêtes foraines aux USA. Elle parle aussi de sa rencontre avec Depardon en 1977 lors d’un voyage au Tchad.

La figure de Brigitte Bardot déchaîne la presse et ce reportage d’actualité relate son mariage avec Jacques Charrier qui a failli être annulé à cause du nombre impressionnant de photographes, provoquant même  une altercation avec le maire de Louveciennes animant la cérémonie.

Reportage sur les photographes italiens épiant les vedettes, qui explique leur appelation de paparazzi. Il montre leurs téléobjectifs très puissants et interroge Brigitte Bardot sur son sentiment d’être traquée ainsi que le photographe Giorgio qui explique sa méthode de dissimulation d’un petit appareil derrière sa cravatte. Ils mentionnent également les photos du couple Liz Taylor et Richard Burton.

Un face à face entre Brigitte Bardot et les paparazzi qui ne lui laissent aucun repos, monté en images dans ce documentaire étonnant, réalisé autour du tournage en mai 1963 du film de Jean-Luc Godard Le Mépris.

Ce sujet fait partie de l’édition spéciale consacrée à la disparition de la princesse Diana dans son accident au pont de l’Alma. Il met le doute sur la responsabilité des photographes en montrant la traque quotidienne et acharnée qu’elle subissait, jusqu’aux premières photos scandales de sa relation avec Dodi Al Fayed.

L’émission se concentre sur la polémique à propos des paparazzis et de la protection de la vie privée après la mise en examen de 7 photojournalistes dans l’enquête sur la mort de la princesse Diana. Des invités s’expriment parmi lesquels Rémi Gaston-Dreyfus, PDG de l’agence Gamma.

Documentaire qui retrace le parcours d’une photo prise à la dérobée de Mazarine Pingeot, fille de François Mitterrand. Des professionnels donnent leur avis : les paparazzi Pierre Suu et Pascal Rostain défendent le people qui plait et fait vendre, les sociologues des médias Daniel Dayan et Jean-Marie Charron sont plus critiques.

Une exposition au musée Niépce de Châlon-sur-Saône est dédiée à Tazio Secchiaroli, photographe italien à l’origine du phénomène des paparazzi. Il a bousculé les codes du journalisme dans son reportage de la vie nocturne à Rome, photographiant des stars sans leur autorisation, ce qui inspire Fellini pour son film La Dolce Vita et le personnage de Paparazzo.

Un magazine qui rassemble le photographe et directeur de l’agence Sphinx Pascal Rostain, la rédactrice en chef de Closer Laurence Pieau et le directeur du festival Visa pour l’image Jean-François Leroy. Ils discutent et débattent des photographes dans la presse people et de l’influence de celle-ci dans le journalisme.

Le paparazzi Pascal Rostain est invité à l’occasion de son exposition Trash avec Bruno Mouron à la Maison européenne de la photographie, qui joue avec la notion de photo people en présentant des clichés des contenus des poubelles de célébrités. Le théoricien André Rouille participe aussi à la discussion

Les deux journalistes Léna Lutaud et Thiébault Dromard ont réalisé une grande enquête sur la presse people en rencontrant paparazzis, rédacteurs, informateurs mais aussi l’autre côté, des stars et leurs avocats. Ils révèlent les méthodes, les procès et les prix de cette véritable industrie. Le photographe Jean-Claude Elfassi est aussi invité.

Le réalisateur Andrew Morton n’est autre que le biographe de la princesse Diana et il retrace l’histoire des paparazzis des années 50 à nos jours. Entre méthodes excessives et quête du scandale, il montre le développement massif de la presse people et revient sur les plus célèbres affaires avec des témoignages de victimes comme Monica Lewinski.

Ce documentaire revient sur la première photo de paparazzo prise à Rome en 1952 lors d’une manifestation, qui montre Tazio Secchiaroli sur son scooter. Il dresse le portrait de ce photographe mythique ayant ouvert la voie à un genre aujourd’hui très populaire. Des spécialistes donnent leur avis : François Cheval, conservateur au musée Niépce, Diego Mormorio, historien de la photo, Arnaud Adida, galeriste…

Sujet d’information à la suite de la publication par Closer des photographies de François Hollande rendant visite en scooter à l’actrice Julie Gayet. Des politiques de tous bords sont entretenus pour donner leur avis sur l’affaire, c’est l’immiscion du people dans la vie politique.

Une présentation de l’exposition Paparazzi ! au Centre Pompidou de Metz est réalisée et commentée par son commissaire Clément Chéroux et l’auteur des photos de F. Hollande pour Closer Sébastien Valiela. Un débat sur la profession a lieu avec comme invités Pascal Rostain, le sémiologue François Jost, l’avocat en droit des médias Emmanuel Pierrat et le journaliste Juan Gomez.

Reportage consacré au travail photographique d’Alison Jackson, qui réalise de fausses paparazzades avec des sosies de célébrités comme Donald Trump ou la famille royale anglaise. Elle explique que son œuvre questionne la manière dont on obtient aujourd’hui l’information à travers les images.

Etienne Jules Marey est-il l’inventeur du cinéma ?, Documents, F1, pro Simone Dubreuilh, 28.11.1955, entretiens, 20min, Radio

L’inauguration à Beaune du musée Etienne-Jules Marey est l’occasion de dresser le portrait de ce scientifique dont les recherches portant sur le mouvement, donnèrent lieu à la chronophotographie, annonçant l’arrivée du cinéma. Participent pour cela son arrière-neveu Etienne Bouton, son élève Pierre Nogues et le directeur de l’institut Marey Alfred Fessard.

Le Métier de photographe de plateau, Les films d’Orson Welles, Cinémagazine, France Culture, pro Philippe Esnault, 15.03.1975, magazine, 42min, Radio

Un reportage sur le métier de photographe de plateau suit Yves Manciet et Alain Ekberg dans leur activité, ils donnent des informations sur les caractéristiques d’une bonne photo de plateau, le nombre de photos prises par film, l’étalonnage… Le premier poursuit en entretien sur le déclin de son métier, les différents styles de photos, ce qui distingue la photo de plateau de celle de cinéma ou de reportage et du passage du métier de photographe à celui de réalisateur.

Les Inventeurs ou la rencontre des photographes et des fantômes, Encyclopédie audiovisuelle du cinéma, FR3, réa Claude-Jean Philippe, 24.09.1978, documentaire, 28min26, TV Nationale

L’émission raconte comment le cinéma naît de plusieurs innovations : la découverte de la persistance des images rétinniennes par J. Plateau, le dessin animé par Emile Reynaud et les inventions d’Etienne-Jules Marey sur la prise de vue des mouvements du cheval, du chat, de la mouette.

Roger Corbeau photographe de films, Ciné regards, FR3, réa Alain Taieb, 21.06.1980, reportage, 25min, TV Nationale

Ce reportage suit le photographe de cinéma Roger Corbeau sur le tournage du Cheval d’Orgueil de Claude Chabrol. On le voit travailler, commenter des photographies d’acteurs avec lesquels il a collaboré et évoquer sa fascination pour le cinéma. Chabrol et Jean Marais lui rendent hommage.

Photographie et cinéma, Domino, TF1, réa Alain Fleischer, 28.06.1984, magazine, 58min, TV Nationale

Ce programme explore les liens entre photographie et cinéma en faisant parler Bruno Nuytten de son métier de directeur de la photographie, de la marge d’erreur possible dans un film mais pas dans la photo. On voit aussi des polaroïds du tournage de Fort Saganne et des extraits de films comme India Song de Marguerite Duras et La Jetée de Chris Marker.

Dityvon, un photographe au cinéma, Microfilms, France Culture, pro Serge Daney, 29.12.1985, entretien, 54min16, Radio

Le photographe Claude-Raymond Dityvon est interviewé à propos de son livre Album de tournages, qui rassemble ses photos des tournages d’une dizaine de films français pendant l’année 1985. Il évoque les rapports complexes entre cinéma et photographie, la difficulté parfois à se faire accepter sur les plateaux, ses rencontres avec Rozier, Demy ou Chabrol, le rythme particulier du cinéma d’auteur…

Sam Levin, photographe de plateaux de cinéma, Mémoires du siècle, France Culture, pro Jean Daive, 14.04.1991, entretien, 1h, Radio

Sam Levin, connu comme un grand portraitistes d’acteurs, s’exprime sur son parcours de photographe de cinéma : son arrivée dans le milieu, ses rencontres avec les grands cinéastes René Clément, Jean Renoir, Vittorio de Sica, son recrutement à la Metro-Goldwyn-Mayer, ses souvenirs de séances avec Ava Gardner et Jane Fonda…

Cinéma et photographie, Les Mardis du cinéma, France Culture, pro Pascale Lismonde, 15.11.1994, causerie, 1h30, Radio

Une grande émission qui oppose et assemble les deux médiums avec de nombreux participants : le critique Alain Bergala qui donne une analyse historique depuis les frères Lumière, Robert Capa ou l’agence Magnum et voit entre la photo et le cinéma une fausse parentée ; les photographes de cinéma Roger Corbeau, Jean Gaumy, Georges Pierre et Moune Jamet ; à la fois cinéaste et photographe, Wim Wenders distingue ses deux pratiques.

Le Cinéma dans l’imaginaire de la photographie, Culture vive, Radio France Internationale, pro Pascal Paradou,  08.05.2007, magazine, 50min, Radio

La première partie de l’émission est un entretien avec le photojournaliste Abbas à propos de l’exposition L’Image d’après à la Cinémathèque, consacrée à l’influence du cinéma sur le travail des photographes. Il évoque particulièrement le film Païsa de Roberto Rossellini et explique en quoi il l’a inspiré.

Le Cinéma dans l’œil de Magnum, ARTE, réa Sophie Bassaler, 31.05.2017, documentaire, 53min27, TV Nationale

Les liens entre les photographes de l’agence Magnum et le monde du cinéma sont évoqués depuis l’histoire d’amour entre son fondateur Robert Capa et l’actrice Ingrid Bergman et retracent l’histoire de cette coopération. Des membres de l’agence sont entendus comme Josef Koudelka, Elliott Erwitt ou Eve Arnold.

Un reportage de Pierre Ichac sur le 4^ème festival international du montage photographique sonorisé ou diaporama, qui montre l’enjeu du montage et du bon choix de la musique et des sons. Il s’intéresse au gagnant, M. Bichet et sa transposition photographique d’une jam session.

Georges Pierre, du Service de la Recherche de l’ORTF, et le secrétaire général des Cinéastes Associés  s’expriment sur les rapports actuels de la photographie avec le cinéma et la TV et l’utilisation de l’image fixe dans les films, notamment à travers le documentaire de 1957 Capitale de l’or réalisé par Colin Low (consultable dans les fonds CnC à l’Inathèque).

Ce film dystopique de Chris Marker a marqué l’histoire du cinéma par sa technique innovante du montage de photographies à la manière d’un diaporama. Comme pour saisir les instants forts de cette apocalypse du souvenir, dans un monde ravagé par la radioactivité d’une troisième guerre mondiale.

Cette série de films d’auteurs expérimentaux produite par l’INA donne à des artistes de différents horizons (littérature, peinture…) l’occasion de s’essayer au cinéma. Le premier est réalisé par la photographe Babette Mangolte à la manière d’un film autoportrait où des modèles défilent devant une caméra-appareil photo. Le spectateur est à la place du photographe et regarde ces visages puis les rues de New York filmées sans interruption et au hasard d’une promenade.

Dans la même série, ce film est réalisé à partir de photos prises et commentées en voix-off par Jeanloup Sieff dans la vallée de la mort. Il est entrecoupé d’interviews de locaux comme un garde forestier, des touristes, d’un couple qui a monté un spectacle dans un théâtre abandonné. Un diaporama du désert américain comme une errance dans le temps et l’espace.

Magazine co-produit par l’INA qui propose une réflexion sur l’image (fixe ou animée) avec des productions d’ici et d’ailleurs, télévision, vidéo et informatique, cinéma de recherche… et de la photographie dans au moins 11 séquences dont : 36976 portraits par Hartmut Lerch et Claus Lotz : des visages photographiés défilent de plus en plus vite jusqu’à en composer un seul  étrange ;  In the street , film réalisé avec la participation des photographes Helen Levitt et James Agee ; le portrait d’Arthur Papillon, photographe haïtien…

Une expérimentation de fragments de films réalisés par l’écrivain James Agee et le photographe Walker Evans pour leur livre Louons maintenant les grands hommes, un reportage de six semaines chez trois familles de métayers de l’Alabama. Le texte est dit par Robert Kramer, cinéaste.

Une série de films-essais sur la photographie en 6 épisodes dont :  Montastruc de Jean-Claude Larrieu, une série de 300 photographies filmées au banc-titre qui identifient les 70 familles composant le village natal du photographe ; Trompe l’oeil de Catherine Binet, film au banc-titre de photos de trompe l’œil prises par Cuchi White, avec des textes de Michel Butor et Georges Perec récités ; Les Années déclic de Raymond Depardon et Roger Ikhleff qui retrace l’itinéraire du photoreporter à travers une rétroprojection filmée de ses clichés qu’il commente, donnant au spectateur l’impression d’être penché au dessus de son épaule ; Shadows from Light de Stephen Dwoskin, film en noir et blanc sur le photographe anglais Bill Brandt en coopération avec celui-ci

Agnès Varda réalise cette séquence de l’émission Culture Clap, dans laquelle une personnalité est invitée pour commenter et intérpréter à sa manière une photo filmée au banc-titre. On y entend Agnès Varda commentant elle-même une photo de Lartigue mais aussi Jane Birkin, Marie-Pierre de Brissac, Olivier Dassault.

Film rendant hommage à l’agence photographique française Rapho, réalisé par Frédéric Mitterand dont la voix-off commente les centaines de photographies filmées en banc-titre qui font une histoire du monde des années 40 à 80. Le film a projeté lors des Rencontres d’Arles, le 10 juillet 1987 au Théâtre Antique.

En 1984, la Délégation à l’aménagement du territoire (DATAR) passait commande à treize photographes pour une mission de prises de vue des paysages français. Réalisée par quatre jeunes réalisateurs (F. Compain, G. Delavaud, D. Deleskiewicz et O. Guiton) , cette série de 13 films retrace de manière très libre, l’itinéraire d’un de ces photographes et montre sa singularité ou l’écart qui peut exister entre un paysage et l’image fixée.  – Exemples : Gabriele Basilico et Le littoral, Raymond Depardon et Fermes familiales, Robert Doisneau et La banlieue parisienne…

Les essais rassemblés dans ce livre montrent comment autrefois le cinéma, la photo, la peinture étaient distincts alors que désormais et de plus en plus, des passages se font entre les images. Plutôt que d’en faire un historique, ils tentent d’en dessiner le champ, en s’intéressant à la photo comme horizon, à l’art vidéo et au cinéma.

Une rencontre avec les animateurs du PhotoCinéClub des P.T.T, créateurs de diaporamas qui proposent d’écouter des extraits sonores de leurs réalisations audiovisuelles.

Composé de vingt-deux notices à la fois historiques et analytiques, ce livre prend en compte l’ensemble du corpus markerien et sa diversité – des premiers articles dans la revue Esprit aux films célèbres ou méconnus, en passant  par les photographies, les objets multimédias, les textes de toute nature. Il a été écrit par l’historien de l’art Arnaud Lambert sous la direction de Michel Poivert.

Diffusion d’un extrait du film d’Antonioni Blow Up, à l’occasion de sa récompense de la Palme d’Or à Cannes quelques jours plus tôt. On y voit les séances de travail du personnage principal, photographe de mode. Le film entier est consultable à l’Inathèque lors de sa rediffusion du 20.02.2012 sur ARTE.

Ce téléfilm aborde le thème du double, représenté par une photographie. Dora Stern, photographe amnésique interprétée par Aurore Clément, est hantée par un cauchemar et découvre par hasard la photo d’une inconnue qui lui ressemble étrangement et se lance passionnément à sa recherche dans l’espoir de retrouver son propre passé.

Dans ce film à suspens mythique d’Hitchcock, l’appareil photo de Jeff, reporter bloqué chez lui à cause d’un plâtre à la jambe, devient un instrument d’espionnage pour observer ses voisins. Il remarque des comportements suspects et s’improvise enquêteur dans une affaire de meurtre, tout cela à travers son objectif.

Ce film de 1896 appartient au catalogue des frères Lumière. Un long plan fixe montre une séance de portrait réalisé par un photographe dans un jardin public. La répétition des mouvements du modèle contrarie le photographe et crée un effet comique, jusqu’à la chute de l’appareil.

Chouchou et Loulou se rendent dans le studio d’un photographe pour se faire tirer le portrait en couple. Les poses, les grimaces, les râtés de la séance constituent le comique de ce sketch humoristique.

Ce sujet présente la sortie du film de Mark Romanek Photo Obsession, avec un interview de l’acteur Robin Williams sur son rôle de technicien de laboratoire photographique dérangé. Il développe une véritable obsession pour une famille dont il observe la vie à travers leurs pellicules. Le film complet a été diffusé le 19.03.2004 sur Canal+ et est consultable.

Le film emblématique de Jean-Pierre Jeunet est marqué par l’intrigue autour de l’album rempli de mystère rassemblant les tirages de Photomaton jetés aux oubliettes. Les photos d’identité d’Amélie Poulain deviennent un moyen de communication avec le propriétaire de l’album. Le jeu avec le sens caché des photographies intervient aussi avec les polaroïds du nain de jardin voyageur.

La panthère rose s’improvise photographe animalier et se ballade en nature pour capturer sur pellicule les animaux qu’elle croise sur son chemin. Aucun d’entre eux ne semblent décidés à se faire tirer le portrait. Pic-vert malicieux, ours agressif, moufette égocentrique, c’est une séance photo ratée des plus comiques.

Reportage consacré à l’histoire du collectionneur de photomatons Michel Folco, qui a inspiré Jean-Pierre Jeunet pour écrire le scénario d’Amélie Poulain. Commentaires sur images factuelles et interviews des intéressés.

A travers le monde : Cartier Bresson, 1^ère chaine, réa Jean-Marie Drot, 12.01.1956, entretien, 21min54, TV Nationale

Henri Cartier-Bresson commente en off une sélection de ses photos, racontant le contexte de prise de vue, souvent à la sauvette ou au hasard. Il capte une fraction de seconde pour en saisir une expression furtive. Il nous entraine à travers ses voyages, des bords de Marne à la naissance de la Chine populaire, de l’Irlande à l’URSS.

La jeune Sabine Weiss apparait lors d’une interview par Albert Plécy et s’exprime sur sa façon de photographier les enfants, sa conception de la photographie et son refus d’être classée dans une catégorie spécifique. On la voit en séance dans son studio, créant une composition avec des objets et son époux le peintre Hugh Weiss est également interrogé.

Des images de Man Ray se promenant dans les rues de Paris puis un entretien de l’artiste mené par Michel Tournier. Il raconte qu’il photographie ce qu’il ne peut pas peindre et explicite son procédé de solarisation (rayographes), qu’il n’a pas inventé mais perfectionné. Il parle de ses portraits de célébrités (Cocteau, Dali, Hemingway…) et de l’influence du dadaïsme et du surréalisme dans son travail.

L’entretien de William Klein est illustré par ses clichés et des extraits de ses films. Il parle de ses débuts, de ses photos des villes de New York et de Rome, de son travail sur les enseignes lumineuses et de son rapport à la mode. Il compare la photo, le cinéma et leur réception auprès du public et remet en question la notion d’objectivité de ces médiums.

Une rencontre avec Gisèle Freund alors qu’elle traque le portrait sur un marché parisien puis son témoignage dans son bureau, où elle passe en revue les différents écrivains dont elle a fait le portrait. Elle présente son ouvrage Le Monde et ma caméra en racontant quelques anecdotes qui lui sont arrivées lors de ses prises de vue.

Lucien Clergue est interviewé par Jacques Chancel à propos de son pays natal la Camargue, ses débuts, ses amis célèbres comme Picasso et Cocteau, sa conception de l’art photographique et ce qu’il pense des photographes parisiens comme Cartier-Bresson ou Brassaï.

Brassaï se confie sur son parcours d’autodidacte, ses souvenirs du Paris de l’entre-deux guerres et son goût pour les graffitis, qu’il compare à la peinture moderne. Il était aussi sculpteur et on le voit à ce sujet dans son atelier. Il parle aussi de la vieillesse et de l’inutilité des vacances, qui explique son travail perpétuel. Sa femme est également interviewée pour l’occasion.

On suit Robert Doisneau qui nous ouvre les portes de quelques lieux insolites de ses photos : une imprimerie, le boucher de la Trompette… Le reportage évoque son objectif de fixer à l’image ce que les gens ont dans le cœur, ce qui nécessite d’ouvrir ses yeux dans un monde à côté duquel nous passons tous les jours sans rien voir.

Gisèle Freund parle de sa vie, de ses débuts et de la photographie couleur, des rencontres d’Arles. Elle commente des portraits qu’elle a fait de grands écrivains comme Sartre et Malraux, leurs rencontre et leurs réactions. Elle s’exprime sur son activité de reporter, qui nécessite selon elle une grande culture et une bonne santé et sur les avantages d’être une femme dans ce métier.

Pour fêter ses 65 ans de photographie,  évoque son itinéraire de photographe depuis ses débuts en 1912. Dans le même temps, on l’observe au travail sur la terrasse de son appartement à New York ainsi que des plans de vie quotidienne dans la mégalopole.

Ce film en quatre parties déroule la longue carrière d’artiste de Lartigue. Pour lui, la photographie ce sont les choses qui passent, qui lui plaisent, qui l’amusent et qu’il tente d’attraper. Il explique quelques célèbres clichés, des photos de tournage de Fellini aux portraits de Picasso ou Chagall en passant par le mariage de Grace de Monaco. On le voit au travail au jardin de Giverny et à Versailles ainsi que des témoignages de ses proches comme sa femme Florette et Michel Tournier.

William Klein a eu l’idée de ce format dans lequel il commente ses propres planches contacts et livre ainsi le tissu même de son expérience photographique. Il retrace les souvenirs de ces scènes photographiées et donne une idée du travail de sélection du photographe.

Cette émission compile une sélection d’enregistrements de photographes qui ont aimé parler à la radio de leur art et s’exprimer à travers ce médium. On peut y entendre les voix de Cartier-Bresson, Brassaï, Lartigue, Jeanloup Sieff ou encore Pierre Ichac, à leurs débuts ou à l’époque où ils étaient déjà célèbres mais souvent ignorés comme véritables artistes.

Deux émissions à la suite dans lesquelles Henri Cartier-Bresson et Edouard Boubat commentent chacun leur tour leurs planches contacts. Cartier-Bresson nous dévoile l’envers de ses portraits de figures comme Balthus, Faulkner ou Chanel et Boubat nous fait voyager entre Paris, l’Inde et New York.

Willy Ronis, Les Grands entretiens du cercle, France 2, réa Françoise Ede, 03.02.1998, entretien, 59min18, TV Nationale

Devant sa table de travail où ses photos sont triées par catégories, Willy Ronis, considéré comme l’un des principaux représentant du réalisme poétique, commente les plus célèbres d’entre elles et en particulier la sortie de la messe à Colombey les deux Eglises avec de Gaulle, et la photo de sa femme à Gordes. Il parle de l’art de voir les choses, de ses thèmes favoris que sont l’eau et les gens et rend hommage au travail du tireur.

Interrogé lors d’une promenade dans le parc Montsouris, Christian Boltanski raconte son travail, son idée des « images modèles » et son exposition avec Annette Messager. Il exprime un refus de nouveauté et souligne le caractère factice de son art en parlant de « photos fausses dans un cadre faux », notamment avec son album de photos de la famille D.

Un portrait du photographe contemporain Bernard Faucon le montre dans sa vie quotidienne dans sa maison en Provence. On le voit au travail, avec son équipe, photographiant ses mannequins figés mis en scène en extérieur. On le suit à Paris et Agathe Gaillard, directrice de la galerie où il expose, raconte la découverte de son œuvre.

Thierry Ardisson fait une interview des jeunes Pierre et Gilles, couple d’artistes qui travaille ensemble sur des photos qu’ils peignent ensuite et qui assume leur esthétique kitsch. Leur nouvelle série Les Saints est présentée en banc-titre.

Le réalisateur a suivi l’étrange photographe américain Joël-Peter Witkin tout au long de l’année 1993. Il montre comment il réalise ses compositions morbides très travaillées, qui abordent des sujets controversés comme la mort, la prostitution et la maladie. On observe ses recherches de décors et son travail de retouche au grattage. Son parcours est présenté ainsi que son exploration contradictoire entre l’obscène et le sacré.

Le japonais Nobuyoshi Araki commente une sélection de ses clichés et les thèmes abordés : la solitude et la tristesse des habitants de Tokyo, sa perception du temps, son désordre intérieur, son voyage de noces immortalisé dans Sentimental Journey. Il revendique une forme radicale de photographie subjective où la vérité se nourrit de la confrontation avec les choses intimes de la vie.

Philippe Labro s’entretient avec , qui évoque sa vie personnelle, son parcours professionnel et les personnalités qu’elle a immortalisées, et notamment son portrait officiel du président Chirac. Elle raconte les difficultés rencontrées lors de la publication de sa série I.N.R.I., qui a fait scandale par sa représentation contemporaine de la vie de Jésus.

Sophie Calle nous fait part de ses travaux préparatoires en commentant ses planches contact, qui témoignent de ses moments de vie les plus intimes qu’elle exploite pour son œuvre. Une façon de nous rapprocher encore plus de cette artiste qui dévoile tout de ses sujets.

Dans ce magazine dédié à l’art contemporain et son actualité, plusieurs artistes utilisant la photographie ont participé comme Jean-Luc Verna, Valérie Belin ou Jean-Luc Moulène et se sont exprimés sur leur travail et le milieu culturel.

Un montage d’entretiens avec des spécialistes dressant le portrait du photographe anglais Martin Parr, commissaire invité des Rencontres d’Arles 2004. Sa femme Suzie se confie sur son mari et la vision qu’il donne des Anglais. François Hebel raconte son entrée à l’agence Magnum et son goût de la photographie vernaculaire et Michel Pastoureau commente quelques uns de ses clichés. Le photographe s’exprime lui-même sur son histoire et ses différentes séries.

Série consacrée aux artistes de la création contemporaine, dont un bon nombre de photographes (21 portraits de photographes au total) comme Christine Sprengler, Saul Leiter, Martin Parr, Giorgia Fiorio, David Bailey… L’émission n’a pas pour vocation de décrypter l’œuvre de l’artiste en elle-même, mais plutôt de présenter celui-ci dans la simplicité de son quotidien.

Entre Berlin et Paris, la photographe américaine Nan Goldin commente ses clichés et revient sur son passé sulfureux avec humour et franchise. On en apprend encore un peu plus sur cette artiste qui place sa vie personnelle au centre de son œuvre, notamment avec sa série mythique The Ballad of Sexual Dependency, chronique des luttes et des conflits qui peuvent exister dans les rapports amoureux

Un sujet qui présente le fameux Studio Harcourt à travers une séance d’Yvette Lebon que l’on voit poser. On nous montre aussi la section destinée aux enfants et l’importance apportée à l’éclairage et au maquillage, qui vient des techniques du cinéma.

Deux photographes, Denise Colomb et Jean-Gabriel Bouchaud, témoignent de l’évolution qu’a connu la photographie.  Leur originalité est de photographier leur modèle en cherchant à le rendre présent non comme objet mais comme être vivant. C’est pour ainsi dire le modèle lui-même qui impose la méthode à employer pour le photographier.

Le Portrait photographique, Les Français s’interrogent, France Culture, pro Pierre Descargues, 21.04.1978, table ronde, 1h15, Radio

Plusieurs invités interviennent à propos du portrait en photographie : Jean Dieuzaide évoque la valeur artistique du noir et blanc, le conservateur Jean-Claude Lemagny en fait un historique depuis Daguerre, les photographes Michel Kempf et Christiane Barrier expliquent la méthode, le temps de pose et le décor à choisir et qualifient la photo de miroir psychanalytique.

Emission consacrée au portrait, avec la participation du photographe Xavier Lambours, qui se confie sur ses portraits réalisés avec une chambre 6×6, des anecdotes sur des séances de pose notamment avec Jean-Luc Godard et Jean Bouise, qui est présent pour commenter et réagir à son propre portrait.

A l’occasion de la rétrospective du Studio Harcourt au Palais de Tokyo, Patrick Roegiers et Robert Mugnerot nous font redécouvrir les portraits noir et blanc de vedettes d’hier et d’aujourd’hui. Le photographe Gilles-Marie Zimmermann témoigne de son expérience de stagiaire au studio et explique qu’il continue à être une référence plébiscitée par le grand public.

Documentaire retraçant l’histoire de la photographie de portrait, avec des interviews d’archives des photographes Edward Steichen, Brassaï et Doisneau et l’intervention de l’historien Peter Hamilton. Dès l’invention en 1839, des studios de portraits voient le jour, marqués en France par Nadar.

Série de programmes courts diffusés en prélude au volet de la collection Empreintes diffusé le même soir. Chaque volet est un portrait photo de la personnalité faisant l’objet du documentaire, réalisé par des photographes de l’agence Magnum. Sœur Emmanuelle, Aimé Césaire, Gisèle Halimi, Pierre Rabhi ont vu leur portrait tiré par Bruno Barbey, Martine Franck ou encore Abbas.

Les Portraitistes, Pixels, Radio France Internationale, pro Edmond Sadaka, 15.08.2008, entretiens, 18min57, Radio

Edmond Sadaka consacre son émission au portrait photographique et discute de ce genre avec les photographes Carole Bellaiche et Denis Rouvre.

Ce documentaire se concentre sur Diane Arbus, qui révolutionne dans les années 60 la discipline du portrait, en s’attachant à saisir la part de vérité chez les personnes qu’elle photographie. Ses successeurs tels que Nan Goldin et Araki participent à l’émission.

Des portraits de Sainte-Beuve aux photos d’une jeune iranienne circulant sur Facebook, cet ouvrage interroge le lien qui existe entre les supports médiatiques et les formes du portrait. Il propose une réflexion à la fois esthétique et historique sur le rôle joué par les médias dans la mise en images des individus, des propositions de Zola au Petit Journal à l’homme du jour en dernière page de Libération.

Le travail photographique de Philippe Bazin se veut critique de l’institutionnalisation généralisée de tous les moments de l’existence, qu’il dénonce à travers un ensemble de portraits réalisés dans des lieux institutionnels. Il effectue d’autres projets à caractère documentaire et fait la rencontre de journalistes, historiens et penseurs.

L’émission est réalisée en direct depuis la rédaction du magazine Elle pour en découvrir les coulisses. La rédactrice mode Simone Baron est interrrogée, elle commente le travail du créateur Hubert de Givenchy qui est présent et explique le choix des mannequins avec l’impératif de la minceur chez les élues. On assiste à une séance du photographe Jean Chevalier.

William Klein aux grands magasins, Les Femmes aussi, 1^ère chaine, réa William Klein et Hubert Knapp, 28.08.1965, reportage, 44min

La caméra de William Klein cueille les récits intimes des femmes fréquentant les grands magasins parisiens et rend compte de leur diversité : des bourgeoises, des ouvrières, des gens de la campagne, toutes inconnues. C’est Simone Signoret qui déambule dans les magasins et interroge ces femmes sur leur mode de vie.

Depuis le Lady’s Pictorial – supplément d’automne 1885 – qui en vit apparaître la première série imprimée, Georges Pierre a entrepris un survol historique et analytique de l’oeuvre des grands photographes de mode. Depuis le Baron de Meyer, puis Munkacsi, Horst, Cecil Beaton, Irving Penn, Richard Avedon jusqu’aux contemporains et Guy Bourdin dont on assiste à une séance.

Le Photographe de mode, Midi 2, Antenne 2, jou Martine de Barsy, 09.11.1975, sujet JT, 5min, TV Nationale

Le photographe de mode Patrick Bertrand est interrogé sur son métier et on assiste à son travail en studio : séance coiffure pour le mannequin puis shooting avec de nombreux changements de poses.

Flash 3 dresse le portrait de Jean-Paul Goude, à la fois chorégraphe, peintre, graphiste et photographe et qui réunit toutes ces disciplines. On le voit dans son studio élaborer une affiche : il effectue un montage en découpant divers éléments, à la manière d’un dessinateur. Lui et sa mère évoquent son goût pour la peinture et la danse.

Le couturier Thierry Mugler est interrogé au sujet de ses occupations diverses et surtout sur sa passion pour la photographie. Il capture souvent lui-même ses créations vestimentaires et raconte sa pratique et l’élaboration du recueil de ses photos publié aux éditions du Regard.

L’interview du photographe Horst P. Horst, âgé de 85 ans, est illustrée de ses plus célèbres photos. Il évoque ses débuts chez Vogue en 1931, Hoyningen-Huene qui lui a enseigné son art, ses visites au Louvre pour étudier la lumière. Il commente une série de portraits de personnalités et sa composition Electric beauty.

Helmut by June, Canal+, réa Alice Springs, 29.09.1995, documentaire, 53min29, TV Nationale

Alice Springs allias June Newton propose un portrait de son mari Helmut Newton. Elle l’a filmé au cours de son travail avec des mannequins célèbres tel que Claudia Schieffer et commente ces séances. Elle nous permet de pénétrer dans son univers et ses différents aspects : les nus, les portraits de célébrités et les shootings de mode.

Ce documentaire propose des images d’archives (défilés, séances photo, couvertures de magazine) des plus grands photographes de mode, dont plusieurs sont interviewés comme Herb Ritts, Helmut Newton, Mario Testino et David Lachapelle. Interviennent également les couturiers Jean-Paul Gaultier et Karl Lagerfeld, ainsi que les rédacteurs de magazines Joan Juliet Buck et Nicole Wisniak.  C’est un grand aperçu de l’univers des images qui constituent la mode.

La première partie de l’émission présente une sélection de photos retenues par le Club du Val de Bièvre dans le cadre de la Coupe de France de photographie. Des photographes amateurs répondent aux questions d’Albert Plécy sur leurs thèmes de prédilection et leurs motivations.

Pourquoi dans chaque famille retrouve t’on les mêmes exemples de photos de famille ? Le sociologue Claude Grignon, Jacques-Henri Lartigue et Christian Boltanski tentent d’y répondre. Ils évoquent leur fausse ressemblance, la fonction sociale de ces albums et de la photographie en général ainsi que le travail respectif de deux photographes qui se sont intéressés à la question.

La Photographie, JA2 18H30, Antenne 2, jou France Roche, 19.07.1976, sujet JT, 4min29, TV Nationale

Un reportage sur les pratiques de photographie amateur, avec l’interview d’une commerçante d’un magasin de photo qui énumère les problèmes récurrents de ses clients. Les professionnels Marc Riboud, Guy Le Querrec et Lucien Clergue sont interviewés au sujet de l’engouement pour cette pratique.

Un magazine réalisé après le succès rencontré par le Salon de la Photo, qui témoigne de l’importance croissante de la photographie dans la vie quotidienne. Gérard Betton explique que c’est le plaisir de prendre la photo qui compte et que le succès auprès du grand public est lié aux progrès techniques (l’automaticité des réglages et la miniaturisation des appareils).

Ce film utilise les reportages du photographe Guy Le Querrec effectués en 1975 lors des mariages des deux filles d’une même famille de la banlieue de Villejuif. L’équipe de tournage assiste à un repas de retrouvailles famililales auquel participe le photographe. Au dessert, les photographies sont montrées et le spectateur pénétre ainsi dans l’intimité de la vie de cette famille ouvrière.

Jean-Claude Gautrand, commissaire d’une exposition à La Villette sur les photos de famille, explique que celles-ci sont la sauvegarde du présent et du passé, et ce depuis le daguerréotype. On y voit des photos de vacances, des premiers congés payés, mais aussi des clichés de Jacques-Henri Lartigue.

Suzanne Prou s’exprime à propos de la publication chez Grasset des photographies qu’elle a glanées dans un album de la famille Saint-Opportune, de la fin de la guerre de 1870 à la guerre de 1914. A partir de ses clichés, elle s’est approprié les personnages pour leur donner une personnalité.

Des jeunes étudiants sont sur le plateau pour parler de leur passion de la photographie, qu’ils pratiquent en amateur. Des démonstrations et des explications des techniques, notamment liées aux nouvelles technologies du numérique, sont réalisées. On parle aussi des formations professionnalisantes dans le domaine.

La démocratisation des appareils photo, leur facilité d’utilisation, le concours international du magazine Photo prouvent que désormais la photographie fait partie de notre quotidien et touche toutes les classes sociales, que la motivation soit la recherche du souvenir ou une démarche artistique. Ce documentaire en retrace l’histoire, est illustré d’images d’archives et ponctués d’interviews d’amateurs et professionnels.

Reportage d’Eric Lescot à Paris sur la tradition du mariage et des photographies réalisées en souvenir de cet événement. Des jeunes mariés et des photographes sont interviewés.

Pour cette émission consacrée aux photos de vacances, Sylvie La Rocca reçoit Philippe Mairesse, photographe et créateur de Grore Images, une agence de photographies trouvées. Ils discutent de ces clichés anonymes et des auditeurs interviennent pour témoigner de leurs pratiques photographiques.

L’émission se concentre sur le phénomène des reporters amateurs : aujourd’hui avec un simple téléphone, chacun d’entre nous peut se faire le témoin d’un événement et les médias sont de plus en plus nombreux à utiliser ces clichés. Des invités amateurs et professionnels sont interrogés sur cette tendance et ses dangers liés à la véracité de l’information, à travers des faits réels.

Les directeurs de galerie Michel Christolhomme et Philippe Jacquier discutent de l’exposition Anon, qui met à l’honneur le photographe le plus prolifique de l’Histoire : l’anonyme. Ils collectionnent ces photos sans identités mais pleines de mystère et s’interrogent sur comment elles peuvent échapper à leur destin.

Souverain sur les réseaux sociaux depuis 2012, le phénomène du selfie est planétaire et total et a ainsi pénétré toutes les sphères de la société : privée, publique, professionnelle, people, économique et politique. Pauline Escande-Gauquié, sémiologue spécialiste de l’image est reçue pour en discuter et interroge son degré d’authenticité et ce qu’il implique.

Une visite de la maison du fondateur de Kodak George Eastman à Rochester, inaugurée en tant que musée de la photographie. Sont exposés des instruments optiques comme le kaléidoscope et le premier appareil photo Kodak de 1898, que l’on voit manipulé.

Jean Ademar, conservateur au Cabinet des estampes de la BNF, s’exprime à propos de la conservation de la grande collection de documents photographiques. Il en souligne la diversité des formats, des daguérréotypes aux tirages plus récents, et sur la difficulté de rassemblement dûe à la grande dispersion de ce type de documents.

L’éditeur Gérard Baschet fait visiter les archives du journal l’Illustration, composées de 5 millions de documents photographiques et parle de la méthode de classement. Nous assistons également à une visite de la Fondation Albert Kahn, où la conservatrice Jeanne Beausoleil évoque la figure du fondateur et son projet unique des archives de la planète : plusieurs centaines d’autochromes faisant l’inventaire d’un monde en pleine mutation.

Un reportage qui nous plonge dans le cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale dont la collection de photographies est présenté par son conservateur B. Mollot.

Une grande émission consacrée à la Maison Européenne de la Photo, dont le directeur Jean-Luc Monterosso fait une présentation. Selon lui, la photographie est un art intime qui se porte bien. Laure Adler interroge également Henry Chapier sur les photographies de William Klein et ce dernier s’exprime sur la notion de beauté, qu’il retrouve dans la vérité. De nombreux invités dont d’autres photographes interviennent : Sabine Weiss, Lise Sarfati, Guy Le Querrec…

Michel Lessard explique le principe et les méthodes de la conservation et de la diffusion du document photographique et ses spécificités.

A l’occasion des journées de la section des Archives municipales de Douai en 1998, ce numéro rassemble les travaux de spécialistes sur les enjeux du patrimoine photographique. Par exemple, Michel Quétin s’est penché sur la mission des Archives de France pour connaître les photographies conservées dans les services publics et Françoise Denoyelle s’est interessée à la valeur des archives comme source pour les historiens de la photographie.

Un entretien avec Anne Cartier-Bresson, nièce du grand photographe mais surtout directrice de l’atelier de restauration et de conservation des photographies de la Ville de Paris. Elle parle des activités de cet atelier et des méthodes utilisées par les restaurateurs.

Une présentation est faite du Musée du Jeu de Paume à l’occasion de ces travaux de rénovation et sa nouvelle spécialisation sur l’image depuis le XXe siècle. L’institution se donne pour mission d’éduquer le regard du public.

Ce mémoire professionnel présenté par Pauline Chapelain en formation à INA Sup se penche sur les collections Roger-Viollet qui ont été léguées à la Ville de Paris en 1985 par les fondateurs de l’Agence. Il montre comment une Société Anonyme d’Economie Mixte Locale (SAEML), la Parisienne de Photographie, s’est vue confier par Délégation de Service Public la gestion de ce patrimoine photographique et interroge la pertinence de ce mode de gestion.

Marta Gili, directrice de la galerie du Jeu de Paume, et Christine Barthe, responsable des collections photographiques au musée du quai Branly, sont reçues à l’occasion de deux expositions. Elles s’expriment sur cette actualité, sur leur travail et sur leurs choix de programmation respectifs liés à la photo.

L’émission voyage dans deux lieux défendant la photographie en France : le CRP-Nord-Pas-de-Calais, premier centre d’art contemporain spécialisé en photographie créé en 1982 ; et le Château d’Eau à Toulouse, pôle photographique inauguré en 1974 par Jean Dieuzaide.

La mise en place d’un Salon national organisé annuellement entre 1946 et 1958 au sein de la Bibliothèque Nationale, est un évènement majeur dans la mise en valeur de la photographie artistique en France. Il initie en douceur l’organisation, ou au moins l’accueil, d’expositions de photographies à la BN, le seul établissement culturel à présenter des expositions de photographie « artistique » en France tout au long des années 1950, et même à une échelle internationale. Il est organisé de façon indépendante par le Groupe des XV.

Ce sujet a été réalisé à l’inauguration de l’exposition majeure qu’a été La Grande famille des hommes au Musée d’Art Moderne de Paris, organisée par Edward Steichen et présentée l’année précédente au MOMA, comme la plus grande exposition de photographies jusqu’alors.

Plusieurs présentations d’expositions de photographies : Jean Keim parle de l’exposition de Bill Brandt à Londres et André Jammes de celle des photographies françaises primitives à Philadelphie. C’est surtout l’intervention de Michel Tournier qui annonce les premières Rencontres photographiques d’Arles qui marque l’émission.

Françoise Seloron et Jacques Oppenheim débattent avec Jean-Luc Monterosso le commissaire du Mois de la Photo du bilan de cette manifestation biennale qui mobilise de nombreuses institutions culturelles et galeries parisiennes.

L’émission célèbre la 20^ème édition des Rencontres de la photographie d’Arles, qui se sont imposées comme un rendez-vous majeur des différents acteurs de la photographie à l’international. Le montage alterne des interviews menées à Arles de Christian Boltanski et Annette Messager, avec un débat en direct qui rassemble Charles-Henri Faverot, conservateur du musée de l’Elysée de Lausanne, le critique Michel Nuridsany et l’historien Gilles Mora.

Un montage original inspiré par la manifestation Photofolies dans différents lieux de Paris avec des séquences répétitives de foule, plan de Paris et zoom sur une des rues où se tenait cette manifestation (rue Daguerre, rue Cadet, rue d’Alger). On y voit des clichés des participants en noir et blanc, c’est une manière de faire venir la photographie dans la rue.

Le rendez-vous parisien annuel devenu traditionnel du Mois de la photo s’est donné la ville de Paris comme thème central de cette édition.  Geoffrey James restitue, avec son regard de photographe canadien familier de la France, l’importance de l’oeuvre de Atget. Le principe de sélection auprès du jury est expliqué ainsi que les prix qu’ils attribuent aux photographes sélectionnés.

Reportage consacré à une double exposition au musée d’Orsay et de l’Orangerie à Paris qui présente un siècle de photographies prises par des femmes. La photographe Françoise Huguier parcourt les expositions et commente quelques photos exposées, mettant l’accent sur l’intime des clichés.

Le directeur des Rencontres d’Arles jusqu’en 2020 Sam Stourdzé est invité pour la 47^ème édition. Il évoque la street photography mise à l’honneur, la concurrence internationale et explique le principe de mécénat de grandes entreprises comme la BMW ou Olympus ainsi que la famille Hoffman, qui représente 20% du budget.

Les Rencontres de la photographie d’Arles sont fondées en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l’écrivain Michel Tournier et l’historien Jean-Maurice Rouquette. La photographie est alors considérée comme un art « mineur » et n’a pas acquis ses lettres de noblesse. Le festival arlésien va largement contribuer à sa reconnaissance institutionnelle, et d’un simple rendez-vous entre amoureux de la photographie, il deviendra, au fil des ans, un événement culturel majeur au rayonnement mondial.

Le fonds des Rencontres d’Arles est un fonds ouvert qui couvre la période de 1974 à 2017 dont la donation a été faite à l’INA en 2012. Il est composé de 896 documents vidéo et au moins 140 documents sonores.

C’est un fonds très hétérogène qui nous plonge dans les différentes éditions du festival et leur organisation avec des documents exclusifs dont une grande partie n’a jamais été diffusée : débats, conférences et séminaires, signatures, cours et stages, concerts, conférences de presse, préparations et visites des expositions, performances, projections et banc-titre de photos, films promotionnels, micro-trottoirs, travaux de stagiaires, extraits de programmes télévisés autour du festival….

Dans les années 1970 et 1980, il y a de nombreux documents amateurs, de créations artistiques et expérimentales ou simplement d’images brutes d’ambiance, de vie et de la ville. Au fil des ans la qualité technique s’améliore et les documents sont davantage formatés avec des génériques complets. Voici quelques exemples de documents visionnable :

	Lucien Clergue, Les Rencontres d’Arles, réa René-Jean Bouyer, 04.07.1973, documentaire, 20min53, Autres fonds Documentaire diffusé à Arles en 1988 et consacré au photographe Lucien Clergue, cofondateur du festival, dans lequel il évoque son enfance arlésienne, son oeuvre artistique, ses techniques de travail. On le voit en séance, en situation dans des sites de la ville (le boulevard des Lices, le théâtre antique, les plages de Camargues, la corrida etc…), ainsi qu’en interview dans son bureau.
	Le grotesque : Joël Peter Witkin par lui même, Les Rencontres d’Arles, réa Yves Plenet, 03.07.1996, captation, 37min36, Autres fonds Dans le cadre de l’édition des Rencontres d’Arles de 1996, une présentation du photographe américain sur son œuvre morbide mais puissante a été réalisée dans un amphithéâtre, dans laquelle Witkin commente lui-même son travail. Une captation a été réalisée.
	Légendes, Les Rencontres d’Arles, réa Sam Stourdzé et Clément Chéroux, 03.07.1999, reportage, 27min48, Autres fonds Un drôle de reportage réalisé par Sam Stourdzé et Clément Chéroux qui revient sur six légendes inspirées de faits réels, liées à une photographie et évoquées par six acteurs sous forme d’interviews fictives. Il évoque une photo d’une dompteuse de lion, un portrait ressuscitant une fillette décédée, une légende de photomatons, la photographie spirite de Buguet, les tirs photographiques…

Agathe Gaillard est interviewée en tant que directrice de sa galerie parisienne ; elle a été une véritable pionnière sur le marché du tirage photographique. Elle s’exprime sur la photographie d’art, les tirages originaux et les ventes mais aussi sur son rôle avec les photographes et sur les relations avec le public amateur de photographie.

Ce reportage nous fait pénétrer à l’hôtel Drouot lors une vente aux enchères de photographies, qui contient un portrait unique de Delacroix. Le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr est interviewé sur sa position ainsi que des acheteurs qui parlent du prix qu’ils peuvent mettre dans un tirage. Doisneau est également consulté pour parler de la qualité des reproduction de ses photos et les possibilités de prêt d’épreuves.

Michel Lessard reçoit Michel Doyon, historien de l’art qui est également collectionneur de photographies qu’il chine. Il apporte son expérience d’acheteur avec des anecdotes et nous renseigne sur le fonctionnement du marché des photographies, ce qui qualifie une bonne photo et son prix.

A l’occasion du Salon international européen de la Photographie à Paris, l’émission est consacrée au travail du photographe et à l’état du marché de la photo. Pour cela, la parole est donnée à Régis Durand, directeur du Centre national de la Photographie, à la représentante d’une galerie d’art américaine, et au lauréat du prix Paris Photo 97 Stéphane Couturier.

Le magazine porte sur le marché de la photographie d’art et réunit le rédacteur de Réponse photo Jean-Christophe Bechet, la galeriste Dominique Charley, la journaliste d’art Isabelle Dewavrin, l’historienne Dominique Baque et le photographe Jean-Claude Gautrand. Ils parlent notamment de la façon d’exposer à la vente.

Le documentaire montre l’évolution des ventes de photographies et les envolées des prix qu’elles connaissent, alors que près de 80 milliards de clichés sont pris chaque année dans le monde. Ils montrent comment les galeries, grâce aux tirages limités, se sont efforcées à faire gagner ses lettres de noblesse à la photographie.

Un reportage sur la photo vendue la plus chère : une composition presque abstraite des rives du Rhin d’Andreas Gursky qui a atteint plus de 3 millions de dollars. A ce sujet, le directeur de Polka Galerie, Edouard Genestar, et le commissaire-priseur Francis Tajan sont interrogés.

Pour l’ouverture prochaine du salon Paris Photo, son directeur Julien Frydman, la journaliste d’art Judith Benhamou-Huet et le fondateur de la Galerie Particulière Guillaume Foucher sont réunis. Ils expliquent à quoi sert cette foire pour les curieux que nous sommes, pour les photographes et pour les galeristes. Ils explicitent le prix d’une photo et la manière dont il est établi.

Métier de l’ombre, le galeriste Kamel Mennour se confie sur sa vocation son rôle auprès des artistes, sa volonté de transmettre et démocratiser l’art. A ses débuts, il se concentre sur la photographie à un moment où elle n’est pas encore beaucoup valorisée dans le monde de l’art et soutient des photographes comme Annie Leibovitz ou Larry Clark.

760^e émission : Peinture et Photographie, L’Art et la vie, France III Nationale, pro Georges Charensol, 04.01.1962, débat, 20min, Radio

L’exposition aux Arts Décos des gros plans quasi-abstraits d’écorces, moisissures et minéraux d’Oscar Forel sert de point de départ au débat sur le rapport entre photographie et peinture. Il est accompagné par d’autres artistes : Roger Caillois, Jacques Germain, Yves Klein. Ensemble, ils abordent le rapport à la nature, le côté machiniste de l’appareil photo et les liens entre les sciences et les arts.

Un art moyen : essai sur les usages sociaux de la photographie, Luc Boltanski et Pierre Bourdieu, Editions de Minuit, 1965, essai, 360 pages

Alors que tout semble promettre la photographie, activité sans vraies traditions, à l’anarchie de l’improvisation individuelle, sa pratique est pourtant bien réglée et conventionnelle. Les normes qui définissent les occasions et les objets de photographie révèlent la fonction sociale de l’acte et de l’image photographique : éterniser et solenniser les temps forts de la vie collective. L’ouvrage tente d’en dégager une esthétique qui peut s’exprimer avec ses principes, ses canons et ses lois qui ne sont pas autre chose que l’expression dans le domaine esthétique d’attitudes éthiques.

Jean-Marie Benoist et Bernard-Henri Lévy s’entretiennent avec Roland Barthes à propos de l’ambiguité du plaisir de l’image. Il y aborde entre autre sa fascination pour la photographie et établit une comparaison avec l’image mobile du cinéma ainsi qu’avec la peinture. Il donne une définition de l’image et explique que l’image publicitaire exclut l’imaginaire.

« Écrire sur la photographie, c’est écrire sur le monde. » Cette citation de Susan Sontag en dit long sur l’ambition de cet ouvrage devenu culte. Considéré comme l’un des écrits analytiques les plus importants consacrés à la photographie, il engage une réflexion poussée sur le sens et la vie des photographies. Son avènement a définitivement changé notre relation à l’image et notre manière d’appréhender le temps. Les photographes se sont mis à collectionner le monde, nous dévoilant une réalité jusque-là cachée.

Bernard Pivot accueille trois photographes célèbres : Robert Doisneau, Hans Silvester et Helmut Newton, qui parlent chacun d’un ouvrage publié et de leur démarche, et deux théoriciens de la photographie Susan Sontag et Claude Nori. Selon Sontag, la photographie retient le temps, elle comporte un rôle de témoignage bien qu’elle atomise et esthétise la réalité. Elle pose le problème de la reproduction répétitive des images et donne aux photographes une volonté d’ « être des primitifs et des instinctifs ».

La photographie est d’abord une pratique. Partant de cette constatation, Serge Tisseron choisit d’envisager la photographie comme un dispositif de communication de soi à soi engagé dès le moment de la prise de vue : regarder le monde à travers un viseur, appuyer sur le bouton, développer une image, choisir de la regarder et de la commenter sont autant d’opérations psychiques spécifiques qui cernent un inconscient de la photographie.

En s’appuyant sur l’analyse précise d’œuvres photographiques, l’ouvrage tente de fonder en raison une esthétique de la photographie et offrir une vue globale des problèmes soulevés en trois étapes : les rapports que la photographie entretient avec le réel et la notion de photographicité ; la spécificité d’une œuvre photographique ; en quoi la photo est-elle au cœur, voire le cœur, de l’art contemporain.

François Busnel s’entretient avec Susan Sontag qui évoque son dernier essai sur la représentation de la guerre et la souffrance humaine et parle de son modèle littéraire Roland Barthes. Elle fait part de sa réflexion sur le pouvoir de l’image photographique, à la fois document et œuvre d’art, et réagit à des propos de Georges Bataille.

Ce documentaire radiophonique s’intéresse à la photographie depuis ses origines, à ce qui la constitue en tant que discipline artistique mais surtout aux rapports ambivalents qu’elle entretient avec la réalité. Des extraits d’entretiens d’archives de photographes tels que Man Ray ou Lucien Clergue viennent soutenir ces idées.

Il s’agit d’une retransmission de la conférence donnée par l’historien de l’art grand spécialiste de la photographie Michel Frizot, dans le cadre de l’Université de tous les savoirs. Plus qu’une simple histoire chronologique de ce médium, il donne une analyse historique des fonctions et réceptions de la photographie en s’appuyant sur des images choisies.

Cette revue met la photographie au regard des théories de la culture et de la communication et soulève des perspectives pour des sémiotiques de la photographie. Avec la participation d’auteurs comme Eric Pedon, Catherine Saouter et l’historien Michel Frizon qui s’interroge sur ce qu’on peut attendre la photo amateur.

Un entretien avec Jacques Attali qui évoque les évolutions de la photographie avec l’apport des nouvelles technologies numériques, imagine ce que la photographie va pouvoir devenir dans le futur et ses nouvelles fonctions.

L’émission propose un débat entre André Gunthert, chercheur en histoire visuelle à l’EHESS, le directeur des Rencontres d’Arles Sam Stourdzé, le photographe Adrien Selberg et Alain Genestar, directeur de la publication de Polka. Ils s’interrogent sur l’avenir de la photographie et se demandent si elle ne risque pas d’être dépassée par de futurs progrès techniques.

Corinne Rondeau, maître de conférences en esthétique et sciences de l’art, auteure de Qui a peur de Susan Sontag ?, témoigne à propos de la façon dont Susan Sontag voit dans la photographie la transformation du monde.

Reportage consacré à la découverte du métier de photographe industriel dans sa pratique à l’usine Dassault, puis à travers son enseignement. Dans l’industrie, la photographie permet une interprétation plus aisée que les dessins. Le souci des angles, de l’éclairage et de la netetté des détails requièrent des techniques indispensables enseignées dans une formation présentée.

Trois photographes (deux photoreporters et un photographe de mode) sont réunis à l’antenne pour discuter de la réalité de leur métier. Ils évoquent les qualités nécessaires, les risques et l’instabilité du métier, la recherche d’un style et d’une clientèle…

Ce portrait d’une photographe professionnelle spécialisée dans les portraits d’enfants pour le grand public la montre dans son activité quotidienne et l’interroge sur la façon particulière de faire poser des enfants.

Un portrait de la vie de Jean Montaufrey, photographe de campagne en Bretagne aux activités typiques : on le voit prendre des photos de mariage, visiter ses clients, développer ses photos dans son studio.

Laurence Godard est photographe de charme. Filmée dans son studio lors d’une séance déshabillée, elle parle de la façon dont elle considère ses modèles et décrit les réactions que provoque souvent l’aveu de son métier.

Ce document présente le métier de photographe à travers les activités de deux photographes corses Yannick Graziani et Gérard Koch : travail de portrait en studio, clichés pour les journaux. Il montre aussi leur collaboration avec les professionnels du développement dans le laboratoire Bastia Color.

Pierre-Anthony Allard témoigne à propos de son travail de photographe en studio. On le voit dans son environnement de travail, entouré de tout son matériel d’éclairage et de fond, et il parle de sa relation avec ses clients.

Une présentation du métier qui prend la forme d’une rencontre entre un enfant prenant des clichés et un photographe. Il l’emmène dans son studio pour lui expliquer comment devenir photographe ainsi que les multiples facettes du métier : photographe de produit, campagne, portrait…

Photographe et passeports : la profession de photographe menacée, Good morning business, BFM la radio de l’éco, pro Stéphane Soumier, 10.02.2010, sujet, 19min20, Radio

Un sujet qui montre les difficultés que la profession de photographe connaît à cause de la réalisation de photos d’identités numériques, qui concerne 8000 emplois menacés. Pour cela, Eric Merghi, PDG de Photomaton, et Marc Ayrault, secrétaire de l’Association pour la promotion de l’image, sont interviewés.

Le photographe Lucien Lorelle explique à la présentatrice le fonctionnement de la lampe éclair ou lampe flash qui facilite la pratique et a l’avantage de rendre l’image plus nette et les contrastes plus vifs.

Alors que les fêtes de Noël approchent, ce programme donne des conseils au téléspectateur pour réaliser des photographies de famille en intérieur. Il aborde la question de l’angle, du fond et de la lumière.

Un photographe professionnel et un amateur de photographie discutent à propos du matériel nécessaire pour équiper un laboratoire de photographie.

Victor Jachimowicz, directeur de la prospective à la FNAC, Francis Delvert, vice-président du Musée de la photographie et deux photographes professionnels sont réunis pour donner la meilleure façon de réussir nos photos de vacances.

S.Vaillancourt a lancé cette émission québecoise en baladodiffusion (podcast) sur la photographie numérique pour débutants, intermédiaires et professionnels. Trucs et conseils, tests d’appareils et accessoires, ainsi que des photographes et experts invités qui viennent partager leur passion.

Ce podcast mensuel rassemble à chaque émission quatre photographes d’horizons différents qui partagent avec l’auditeur leurs visions, conseils et leurs astuces pour progresser en photographie.

Un reportage au Musée National de la Photographie qui fait la présentation d’appareils photographiques datant de 1920 et de 1925, en insistant sur le Leica, qui a révolutionné la pratique en facilitant le transport et la qualité.

La publicité pour le Polaroid montre des amis prenant des clichés instantanés en vacances à la plage et insiste sur la qualité des couleurs vives : tout en super couleurs, le supercolor.

Avec une une ambiance futuriste et des bruitages robotique, cette publicité de Canon appuie sur la grande modernité du processus de mise au point automatique qui facilite la prise de vue pour l’amateur.

M. Lamouret donne ses conseils pour faire le choix des pellicules suivant le type de photos souhaitées et en détaille les particularités : la sensibilité, les formats, la couleur et le noir et blanc, l’inversible et le négatif.

Marcel Bouis sert de guide pour cette séquence qui nous fait visiter une exposition consacrée aux modèles d’appareils photos anciens depuis l’époque de Louis Daguerre. On voit entre autre les différentes plaques photographiques utilisées et des photos en relief.

Cette publicité fait la promotion de la gamme Kodachrome de matériel nécéssaire au développement (papier et diapositive), vantant les mérites de ses couleurs si vives et détaillées que les personnages pourraient sortir de la photo.

Ce spot publicitaire humoristique met en avant la qualité du zoom puissant du Nikon TW Zoom lors d’une photo de mariage prise par la belle-mère, qui ne zoome que sur son fils chéri.

La publicité Pentax mise sur les qualités de réglage automatique de cet appareil photo avec ce slogan « Vous êtes doué » pour rassurer le client amateur.

Un reportage à l’usine Kodak de Chalon-sur-Saône montrant la production des différents éléments du matériel photo, ponctué de brèves séquences présentant le marché de l’industrie photographique en France, les évolutions techniques et les métiers associés.

Laurent Delahousse présente ce reportage qui montre différents modèles d’appareils avec le gérant d’un magasin spécialisé. Les responsables marketing de Kodak et Fujifilm participent aussi en montrant des appareils APS et  numériques et soulignent les particularités du film APS.

Bernard Perrine, rédacteur en chef du magazine Le Photographe, Renaud Thierry, directeur marketing de Fujifilm et un responsable de rayon à la Fnac participent à ce reportage de présentation des particularités de l’appareil photonumérique. Ils parlent du remplacement de la pellicule par la carte mémoire et de suppression de l’étape développement grâce au transfert des photos sur ordinateur par un câble.

L’histoire d’un appareil mythique, le Leica, qui a largement contribué à l’avènement du photo-journalisme grâce à sa compacité et sa prise de vue instantané. Mis au point en 1914 par l’ingénieur Bernack, le premier appareil instantané n’est fabriqué en série qu’à partir de 1925. Il bouleverse la pratique en captant l’instant furtif.

Réalisée par Peter Knapp, cette série fait l’histoire des appareils photo majeurs qui ont eu une incidence artistique sur la photographie grâce à leurs innovations. Parmi eux, le Leica ou le Rooleiflex, le Polaroïd, qui croisera l’instamatic, et enfin, l’appareil photo numérique. Des spécialistes comme Michel Auer, Alain Sayad et Jean-Marc Lamotte apportent leurs commentaires ainsi que les photographes Sabine Weiss, Frank Horvat et Peter Beard.

La chroniqueuse s’étonne ici de la nouvelle manière de photographier à l’aide de son téléphone portable : ce sont les tous débuts du smartphone, qui donne accès en permanence à la photographie.

Victor Jachimowicz est interrogé au sujet du grand nombre de licenciements prévus par l’entreprise Kodak, en difficulté financière. Le marché de la photo est mis à mal par le numérique qui rend le matériel accessoire aux appareils (pellicule, papier pour tirage) obsolète.

Nicolas Gillet, directeur marketing de Nikon France, est invité pour discuter de l’histoire centenaire de la marque, de ses innovations optiques et de la domination historique des japonais dans la photographie.

Un sujet témoignant de la mauvaise santé financière de Kodak qui envisage un comeback sur le marché des smartphones et mise en parallèle sur le marketing du vintage.

Une présentation est faite du métier très majoritairement féminin de retoucheuse photographique, activité réalisée à la main à l’époque. On observe ces femmes retouchant au fusain, fixant au pistolet, éclaircir un négatif à l’acide et gratter à la pointe noire.

Dans le laboratoire Central Color à Paris, la technicienne Marie-Hélène Lefèvre explique le principe et l’intérêt de la retouche. Des photographies sont montrées en avant/après et on voit la technique minutieuse de grattage et de lissage, la retouche utilisant même des pinceaux.

Ce reportage explique le phénomène des retouches numériques, maintenant que la majorité des images des magazines de mode passent par ce filtre magique. Des photos sont commentées par une graphiste, le directeur artistique du magazine Elle Yves Goube et un photographe hostile à cette méthode dénonce les problèmes qu’elle engendre pour les photos d’actualité.

La chronique est dédiée aux fakes, ces photos truquées qui circulent sur internet. On parle d’un véritable phénomène et des précisions sont apportées sur les techniques de retouche et sur la légalité de ces documents.

Le reportage se penche sur les erreurs commises avec le logiciel de retouche Photoshop, notamment sur des photos publiées dans les magazines de mode qui sont commentées.

Le sujet montre que la retouche photo est partout et les photographies officielles n’y échappent pas. Reynald Pelissier est reçu pour son livre Version originale, la photographie de presse retouchée. Il parle de Photoshop et des moyens de savoir sur internet si une photo a été modifiée.

L’utilisation systématique de Photoshop dans la presse, en particulier la mode, est soulignée dans ce reportage et même critiquée car de plus en plus de personnalités s’insurgent contre ce procédé. La rédactrice en chef du magazine Causette Liliane Roudière et le publicitaire Guillaume Titus-Carmel témoignent.

Une chronique en réaction à la visite de l’installation Le Musée carton du suisse Augustin Rebetez, qui fait un parallèle entre l’invention de la perspective à la Renaissance et la création du logiciel Photoshop. Elle évoque la systématisation de la retouche et le remise en cause de l’objectivité photographique.

Entre Tel Aviv, Jérusalem et Paris, ce reportage montre comment les photos lisses, parfaites mais surtout photoshopées se sont imposées partout, en faisant un bref historique du logiciel. Son hégémonie pose un problème de représentation car ces clichés de corps sculptés à la peau toujours éclatante conditionnent une certaine vision de la beauté. Des retoucheurs professionnels et photographes sont interrogés.

Le site du studio multimédia de l’Agence Magnum donne à voir une sélection de reportages choisis et un aperçu de ce qu’ils proposent à leurs clients.

Le site web constitue la vitrine de l’Agence Sipa montrant les différentes photographies disponibles à la vente de droits pour utilisation.

Edouard Elias est un photoreporter qui témoigne des crises sociales à travers le monde : guerres, exodes, répression, pauvreté. Autant préoccupé par le récit recueilli auprès du sujet que par sa perception par le public, il explore tous les procédés lui permettant de créer un lien autre que simplement informatif autour de ses histoires.

Fondée en 1981 par Anna Obolensky (ancienne directrice de Magnum Paris), l’agence ANA réunit une centaine de photographes pour plus d’un millions de clichés dans leurs archives. Leur site témoigne de cette diversité avec un goût pour les civilisations et les paysages d’ici et d’ailleurs.

Alain Le Bacquer, photographe indépendant depuis 1995, membre du réseau Picturetank, réalise des reportages en France et à l’étranger (Brésil, Chine, Cuba, Asie du Sud-Est…), auteur notamment du webdocumentaire Pékin Underground.

Le site web de Roger-Viollet, agence centenaire donne à voir la richesse de ses collections disponibles à l’exploitation et à la vente.

RendezVous Photos est un magazine en ligne qui place la photo au cœur de son projet éditorial, ce qui en fait le premier pure-player du photojournalisme, un média indépendant de journalisme visuel.

La Maison Européenne de la Photographie présente sur son site web l’exposition en cours et permet d’accéder à un aperçu de ses collections.

Le Jeu de Paume, ce lieu de référence pour la diffusion de la photographie et de l’image dans une approche résolument transversale propose sur ses deux chaînes des contenus exclusifs : présentation d’expositions, interviews avec des artistes et des commissaires.

Sur la chaîne Youtube du journal Le Monde, la série Flashback propose de révéler les histoires extraordinaires qui se cachent derrière les photos qui ont changé le monde.

Photo Synthèse a été créé en 2016 et se présente comme la chaîne des petites histoires de la photographie. Retour sur des œuvres qui ont marqué leurs disciplines ainsi que leurs contextes, ce qui se cache derrière ces images.

Sur sa chaîne créée en 2010, le photographe Arnaud Thirry propose Le Studio de Poche, consacré aux différentes techniques photographiques, à des rencontres et des points sur des innovations.

Benoît Marchal lance son podcast Déclencheur, la photo comme vous ne l’avez jamais entendue, en 2006. Il souhaitait proposer quelque chose de complémentaire aux médias sur la photo avec un intérêt pour l’aspect pratique et les rencontres avec des passionnés d’image : photographe mais aussi juriste ou technicien.

Thomas Biarneix part tous les mois à la rencontre d’un photographe pour lequel l’aventure humaine est au cœur de son parcours ou d’un projet. Photo sociale, photojournalisme, photo humaniste, la photographie est un medium formidable qui permet d’interroger la société et ce podcast propose d’inverser les rôles et d’interroger ces photographes.

Antipopcast est animé et réalisé par François Mesot (vidéaste) et William Gammuto (photographe). Il traite des arts photographiques et audiovisuels au sens large, autour d’un bon verre de Whisky. Ils y ont reçu notamment Elsa Mesot, photographe de mode, et Cyril Zingaro, photojournaliste.